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Le système stomatognathique - Orientation pédiatrique

Karine Krzeptowski
 
Créé le : vendredi 5 février 2016 par Karine Krzeptowski

Dernière modificaton le : lundi 11 mars 2024

Le système stomatognathique
Orientation pédiatrique
Concept ostéopathique structurel et tenségrité
Mémoire bibliographique

Karine Krzeptowski


Stoma’’ signifie ‘’bouche’’ en grec ; le système comprend l’appareil manducateur, et la « triade occlusion, A.T.M., posture crânio-cervico-spinal. » Les principales fonctions du système stomatognathique sont : la respiration, la mastication, la déglutition, la phonation, l’expression (communication), et une influence posturale.
Le présent travail de recherche dégage une approche de la compréhension du système stomathognathique afin de définir une méthode de travail ostéopathique dans l’accompagnement des soins d’orthopédie maxillo faciale et d’orthodontie ».

Thèse de fin d’études ostéopathiques pour l’obtention du titre de D.O. - Présentée et défendue publiquement devant un jury international en 2010. - Voir la présentation sur YouTube

Le Site de l’Ostéopathie remercie Karine Krzeptowski de l’avoir autorisé à publier sa thèse


  RÉSUMÉ (Reprend les idées maîtresses, non les auteurs)

Le système stomatognathique comprend la bouche et le système dentaire.

L’ontogenèse reproduisant la phylogenèse, ‘l’hominisation du crâne’, par les forces posturales musculoaponévrotiques et viscérales appliquées sur le squelette crânio-facial, entraîne un phénomène de rotation antihoraire ou ‘flexion’ de la ‘loge’ occipitale, soit des structures situées postérieurement à la synchondrose intersphénoïdale. Un angle sphénoïdal apparait au niveau de la synchondrose intersphénoïdale, le phénomène s’associe à un recul de la face et à son remodelage complet, aboutissant à la transformation de la bouche et la modification du croisement des voies respiratoires supérieures et digestives. Au niveau du crâne, la seule composante freinant ou stoppant cette transformation, est l’équilibre tridimensionnel des membranes de tensions réciproques. Celles-ci emmagasine des ‘lignes de contraintes’ déjà in-utéro et sont organisées dès la naissance par des bandes de renforcement (lignes de force) qui empêchent un modelage excessif pendant le travail et l’expulsion.

L’axe entre les deux points d’insertion des faux, métopique et inion, se cintre ou se flambe en fonction des contraintes. Tout le corps va se construire en fonction de ce projet de crâne, c’est-à-dire selon cet « arc membraneux ». Tous les tableaux crâniens de torsion et latéroflexion-rotation, etc. s’organisent en fonction de la réalité d’alignement de l’ « arc membraneux ». Pour intervenir judicieusement, l’Ostéopathe devra trouver cet arc réel qui est à peu près sagittal.

Les lignes de force, incluses dans les membranes dure-mériennes, sont en continuité avec les lignes de force des travées osseuses qui constituent les structures de résistance de la tête osseuse (châssis) ; les piliers, arcs boutants et poutres sont renforcés par les forces de pression dentaire. L’Ostéopathe doit travailler suivant les lignes de forces, car c’est autour de ces lignes que s’organisent aussi bien la pathologie que les corrections. Ceci est vrai pour l’adulte, mais est impératif chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à l’âge de 4 à 5 ans.

La modèle biomécanique de la tenségrité apporte une vision et une compréhension des performances mécaniques de l’être humain aussi bien à l’échelon global, comme la posture érigée, qu’à l’échelon du cytosquelette. Il explique comment le corps peut résister à autant de contraintes. La tenségrité revisite l’influence de la gravité, facteur d’autocontrainte, qui n’est plus ennemie mais devient collaboratrice. Pour l’étude biomécanique et la normalisation, il faut abandonner le raisonnement linéaire et parler de déformation plutôt que de mouvement.

L’organisation du crâne du nouveau-né est très proche de ce modèle, mais il reste applicable pour le crâne de l’enfant et de l’adulte.

Sous l’angle de la tenségrité, la pathologie s’interprète comme la perte d’un état d’autocontrainte, une zone ‘éteinte’ qui ne transmet plus (chute de tension). La création de points d’appui ou d’axes permanents entraîne à terme des lésions. Le parallèle est fait avec le concept structurel, pour lequel le changement de point fixe requiert souplesse et élasticité, caractéristiques mécaniques du tissu conjonctif. La lésion est donc une perte des qualités conjonctives intra-osseuse, membraneuse ou articulaire (sutural). Quand la tenségrité n’est plus respectée l’adaptabilité est limitée.

Dans le modèle ‘tensègre’, la pratique thérapeutique vise à recouvrer le potentiel adaptatif et créatif du système, impliquant de ce fait le respect de sa dynamique et de sa complexité. Cela signifie de ne pas imposer un schéma arbitraire ‘linéarisant’.
Les principes mécaniques de la tenségrité font qu’une structure quelconque, organisée en flexion, va réagir à une contrainte, en privilégiant une chronologie de réaction : flexion/extension – torsion – latéroflexion-rotation, c’est la physiologie. L’Ostéopathe n’est pas là pour corriger la physiologie mais, dans ce concept structurel, pour chercher une densité, un manque de déformabilité du conjonctif dans un sens donné et en modifier la consistance par voie réflexe.
Dans le concept structurel présenté, les différents tableaux adaptatifs crâniens, organisés autour de la SSB depuis Sutherland, sont relativisés. Il ne s’agit pas d’une « symphyse » mais d’une synchondrose ; ici, cette synchondrose sphénobasilaire est considérée comme un point intéressant, mais un point parmi d’autres, qui n’est pas le moteur de la déformabilité du crâne. Nous visons à redonner une capacité d’adaptabilité générale, grâce à la restauration d’une liberté mécanique locale en tous sens et selon tous les composants ‘articulaires’, intra-osseux et membraneux du crâne. La vision respectant la tenségrité sublime le modèle mécanique car elle intègre en un seul concept et sans les opposer, le travail des différents composants. Seules comptent les possibilités mécaniques et élastiques du conjonctif ici et maintenant. C’est par la réponse aux contraintes appliquées que nous approchons les propriétés du milieu. Cette manière de procéder permet d’être rationnel dans l’approche et permet d’objectiver la correction.
La pose d’un appareillage buccal orthopédique (ou dentaire) chez l’enfant répond à un souci fonctionnel et esthétique entraînant changements morphologiques et structuraux. Dans le cadre de l’accompagnement d’un traitement ‘ orthodontique ‘, l’Ostéopathe s’assure de la gestion sans barrières du système crânien et de la statique générale et permet ainsi à l’enfant de s’adapter à un niveau autre qu’occlusal. Il y a complémentarité entre l’ostéopathie et les différentes approches orthodontiques.
Le rôle de l’Ostéopathe n’est pas de tuteuriser, mais, le cas échéant, de permettre l’éventuelle mise en place de tuteurs quels qu’ils soient, afin que le corps ‘tensègre’ puisse se déformer et se former sans barrière et être autonome pour s’adapter à la nouvelle contrainte.


 RIASSUNTO (Riprende le idee principali, non gli autori)


IL SISTEMA STOMATOGNATHIQUE - ORIENTAMENTO PEDIATRIQUE- CONCETTO OSTEOPATHIQUE STRUTTURALE E TENSEGRITE

Il sistema stomatognathique comprende la bocca ed il sistema dentario.

L’ontogenesi riproducendo il phylogenèse, ’la hominisation del cranio’, con le forze posturali musculoaponévrotiques e viscerali applicate sullo scheletro crânio-facciale, trascina un fenomeno di rotazione antihoraire o ’flessione’ della ’mette’ occipitale, sia strutture situate successivamente al synchondrose intersphénoïdale. Un angolo sphénoïdal appare al livello del synchondrose intersphénoïdale, il fenomeno si associa ad un arretramento della faccia ed a il suo remodelage completo, che si realizza alla trasformazione della bocca e la modifica dell’incrocio delle vie respiratorie superiori e digestive. Al livello del cranio, la sola componente rallentando o fermando questa trasformazione, è l’equilibrio tridimensionnel delle membrane di tensioni reciproche. Queste conservano ’linee di costrizioni’ già in-utéro e sono organizzate fin dalla nascita da bande di rafforzamento (linee di forza) che impediscono un modelage eccessivo durante il lavoro e l’espulsione.

L’asse tra i due punti d’inserimento dei falsi, métopique ed inion, si curva o si fiammeggia in funzione delle costrizioni. Tutto il corpo si costruirà in funzione di questo progetto di cranio, cioè secondo questo “arco membraneux„. Tutte le tabelle craniche di torsione e latéroflexion-rotation, ecc. si organizzano in funzione della realtà d’allineamento “dell’arco membraneux„. Per intervenire giudiziosamente, Ostéopathe dovrà trovare quest’arco reale che è quasi sagittale.

Le linee di forza, incluse nelle membrane dure-mériennes, sono in continuità con le linee di forza delle portate ossee che costituiscono le strutture di resistenza della testa ossea (struttura) ; i pilastri, archi che ricacciano e travi sono rafforzati dalle forze di pressione dentaria. Ostéopathe deve lavorare secondo le linee di forze, poiché è attorno a queste linee che si organizzano tanto la patologia che le correzioni. Questo è vero per l’adulto, ma è imperativo nel lattante ed il bambino fino all’età dai 4 ai 5 anni.

Il modello biomeccanico della tenségrité porta una visione ed una comprensione delle prestazioni meccaniche dell’essere umano tanto al livello globale, come la posizione stabilita, che al livello del citoscheletro. Spiega come il corpo può resistere ad altrettante costrizioni. La tenségrité rivisita l’influenza della gravità, fattore di autocontrainte, che non è più ostile ma diventa collaboratore. Per lo studio biomeccanico e la normalizzazione, occorre abbandonare il ragionamento lineare e parlare di deformazione piuttosto che di movimento.

L’organizzazione del cranio del neonato è molto vicina a questo modello, ma resta applicabile per il cranio del bambino e dell’adulto.

Dal punto di vista della tenségrité, la patologia si interpreta come la perdita di uno stato di autocontrainte, una zona ’estinta’ che non trasmette più (caduta di tensione). La creazione di punti d’appoggio o di assi permanenti trascina a termine lesioni. Il parallelo è fatto con il concetto strutturale, per il quale cambiamento di punto fisso richiede elasticità ed elasticità, caratteristiche meccaniche del tessuto conjonctif. La lesione è dunque una perdita delle qualità conjonctives intra-ossea, membraneuse o articolare (sutural). Quando la tenségrité non è più rispettata l’adattabilità è limitato.

Nel modello ’tensègre’, la pratica terapeutica mira a recuperare il potenziale adatto e creativo del sistema, che implica pertanto il rispetto della sua dinamica e della sua complessità. Ciò significa non di imporre uno schema arbitrario ’che linearizza’.

I principi meccanici della tenségrité fanno che una struttura qualunque, organizzata in flessione, reagirà ad una costrizione, privilegiando una cronologia di reazione : flessione/estensione - torsione - latéroflexion-rotation, è la fisiologia. L’ Ostéopathe non è là per correggere la fisiologia ma, in questo concetto strutturale, per cercare una densità, una mancanza di deformabilità conjonctif di un senso dato e modificare la consistenza per via riflesso.

Danni il concetto strutturale presentato, lsei diverse tabelle adatte craniche, organizzate attorno al SSB da Sutherland, sono relativizzati. Qui, questo synchondrose sphénobasilaire è considerato come un punto interessante, ma un punto fra altri, che non è il motore della deformabilità del cranio. Miriamo a ridare una capacità d’adattabilità generale, grazie al restauro di una libertà meccanica locale in qualsiasi senso e secondo tutti i componenti ’articolari’, intra-ossei e membraneux del cranio. La visione che rispetta la tenségrité sublima il modello meccanico poiché integra in un solo concetto e senza opporrli, il lavoro dei vari componenti. Sole contano le possibilità meccaniche ed elastiche del conjonctif qui ed ora. È con la risposta alle costrizioni applicate che ci avviciniamo alle proprietà del mezzo. Questo modo di procedere permette di essere razionale nell’approccio e permette di oggettivare la correzione.

La posa di un’apparecchiatura orale ortopedica (o dentaria) nel bambino risponde ad una preoccupazione funzionale ed estetica che trascina changements morfologici e strutturali. Nel quadro dell’accompagnamento di un trattamento ``orthodontique, Ostéopathe si garantisce della gestione senza barriere del sistema cranico e della statica generale e permette così al bambino di adattarsi a livello diverso da occlusal. C’è complementarità tra l’osteopatia ed i vari approcci orthodontiques.

Il ruolo dello Ostéopathe non è di tuteuriser, ma, se necessario, di permettere l’eventuale messa in atto di tuteurs qualunque siano, affinché il corpo ’tensègre’ possa deformarsi e formarsi senza barriera ed essere autonomo per adattarsi alla nuova costrizione.
Traduzione elettronica


 SAMENVATTING (Herneemt de hoofdideeën, niet de auteurs)


HET STOMATOGNATHISCHE SYSTEEM - EEN PEDIATRISCHE ORIËNTATIE - EEN STRUCTUREEL OSTEOPATHISCH CONCEPT – HET BEGRIP ‘SPANNINGSEVENWICHTTENSEGRITY’*

Het stomatognathion omvat de mond en de tanden.

De Ontogenese ligt aan de basis van en is de aanzet tot de Fylogenèse. De evolutie naar de menselijke verschijningsvorm van de schedel behelst een anti-kloksgewijze rotatie. Dit is een ‘flexie’ van het occiput en tevens van de stucturen posterior van de intersfenoïdale synchondrose. Deze rotatie gebeurt via musculoaponevrotische en viscerale invloed op het cranio-fasciale skelet. We constateren een sfenoïdale hoek ter hoogte van de intersfenoïdale synchondrose. Dit verschijnsel gaat gepaard met het terugdringen van het aangezicht en tevens met een volledige hertekening. Dit komt neer op een verandering van het aspect van de mond en van de ademhalings-en spijsverteringskanalen.

Het enige element dat deze verandering van de schedel stopt of vertraagt is het ruimtelijk - tridimensionaal evenwicht van de membranen met wederzijdse spanning. Deze membranen werken reeds in utero en verhinderen dat er overdreven veranderingen in het aspect van de schedel zouden ontstaan tijdens de geboortearbeid of tijdens de uitdrijving.

De as tussen de beide aanhechtingspunten van de falces (frontal en inion) varieert afhankelijk van de aanwezige spanningen. Gans het lichaam wordt opgebouwd in functie van de schedel en meer specifiek van deze membraneuse boog. Elke torsie, elke lateroflexie wordt gedirigeerd door deze membraneuse boog. Om op een correcte manier te intervenieren zal elke Osteopaat rekening moeten houden met deze membraneuse elementen die quasi sagittaal verlopen.

De krachtlijnen, aanwezig in de membranen van de dura mater, zijn een voortzetting van de krachtlijnen in de trabeculae van het beenderig deel van de schedel. De pijlers, bogen en balken worden door de kracht uitgaande van de tanddruk ondersteund. De Osteopaat moet volgens deze krachtlijnen werken, het is immers rond deze lijnen dat én de pathologie én de therapie gebeurt. Dit geldt natuurlijk voor de volwassene, maar is een absolute must bij de zuigeling en bij kinderen tot de leeftijd van vier à vijf jaar.
Het biomechanische model van spanningsevenwicht-tensegrity geeft ons de verklaring voor het biomechanisch functioneren zowel op het globale niveau zoals de opgerichte houding als op het gebied van de celstructuur. Het legt uit hoe het lichaam adequaat kan functioneren onder een dergelijke hoeveelheid spanning. Dit spaningsevenwicht-tensegrity geeft een nieuw inzicht op de zwaartekracht, een element met negatieve reputatie dat niet langer een vijand blijft maar medewerker wordt. Voor de biomechanische studie en de normalisatie, moet men de lineaire redenering opgeven en over vervorming spreken eerder dan over beweging.

De organisatie van de schedel van een neonatus ligt dicht bij dit model en blijft van toepassing voor de schedel van het kind en de volwassene.

Vanuit het oogpunt van spanningsevenwicht-tensegrity, kan men de pathologie zien als het verlies van reactievermogen, een uitgebluste zone die geen reacties meer dorgeeft (spanningsdaling). Het verschijnen van gefixeerde steunpunten of van gefixeerde assen heeft na verloop van tijd een letsel tot gevolg. Men kan de parallel trekken met het structurele concept, waar voor de verandering van een vast punt soepelheid en elasticiteit vereist worden, dit zijn de mechanische eigenschappen van het bindweefsel. Een letsel kan dus gezien worden als een verlies van eigenschappen van het bindweefsel binnen in het bot, op het niveau van het membraan of ter hoogte van de suturae van een gewricht. Wanneer er geen spanningsevenwicht-tensegrity meer aanwezig is wordt de aanpassingsmogelijkheid sterk beperkt.

In het model `spanningsevenwicht-tensegrity’ bestaat de therapeutische benadering erin het adaptatief en creatief potentieel te ontdekken, wat inhoud dat men respect opbrengt voor de complexiteit en de dynamiek van het systeem.

De mechanische principes van het spanningsevenwicht-tensegrity heeft tot gevolg dat een willekeurige structuur die zich in flexie bevindt zal reageren op een spanning bij voorkeur volgens het fysiologisch schema : flexie/extensie-torsie-lateroflexie/rotatie. Osteopathie heeft niet tot doel de fysiologie te corrigeren maar, in dit structurele concept, een bewegingsverlies, een gebrek aan aanpassingsvermogen op te zoeken en via reflectoire weg te corrigeren.

In het voorliggende structurele concept, worden de verschillende adaptatieve schemata, in verband met het SSB die we sinds Sutherland kennen onder de loep genomen. Hier wordt deze sfenobasilaire synchondrose weliswaar als een interessant punt bekeken, maar als een punt onder vele anderen en zeker niet als de motor van de vervormbaarheid van de schedel.
De finaliteit is het herstel van het globale aanpassingsvermogen, dank zij het herstel van de locale biomechanica in alle richtingen en volgens alle gewrichtscomponenten van de schedel en dit zowel intra-osseus als membraneus. De visie van het spanningsevenwicht tilt het mechanisch model op een hoger niveau want ze integreert in slechts één concept de verschillende componenten zonder oppositie onder elkaar. Enkel de mechanische en elastische mogelijkheden van het bindweefsel zijn hic et nunc van belang.
Het aanbrengen van een orthopedische mondprothese bij het kind heeft als finaliteit een esthetische en
functionele correctie te doen met morfologische en structurele gevolgen.
Ter gelegenheid van een orthodontische behandeling zal de osteopaat optreden via de behandeling van het cranium en de algemene statica en zó het kind in staat stellen zich aan te passen aan de nieuwe status. Er is complementariteit tussen osteopathie en de verschillende orthodontische behandelingen.

De rol van de Osteopaat is niet te betuttelen, maar wel, eventueel, mee te werken aan de aanpassing, aan het spanningsevenwicht-tensintegrity wanneer dit nodig zou zijn.
Vertaald door Jacques De Witte


 AVANT-PROPOS.


LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE

"Stoma’’ signifie ‘’bouche’’ en grec ; le système comprend l’appareil manducateur, et la « triade occlusion, A.T.M., posture crânio-cervico-spinal. » Les principales fonctions du système stomatognathique sont : la respiration, la mastication, la déglutition, la phonation, l’expression (communication), et une influence posturale.
Le présent travail de recherche dégage une approche de la compréhension du système stomathognathique afin de définir une méthode de travail ostéopathique dans l’accompagnement des soins d’orthopédie maxillo faciale et d’orthodontie.

ORIENTATION PÉDIATRIQUE

Il ne sera pas traité que des enfants dans ce travail car il est nécessaire de connaitre l’anatomophysiologie mature (adulte) pour aborder celle en devenir.
L’orientation pédiatrique s’adresse à un organisme en développement et en transformation, donc un organisme sur lequel notre action structurelle est la plus influente. Nous verrons avec MJ. DESHAYES qu’il existe des âges clés, notamment l’apparition des 1er molaires (dents de 6 ans) qui traduisent la fin de la flexion basicrânienne entre l’unité pré sphénoïde (ou sphéno-ethmoïdo-frontal) et l’unité post sphénoïde (ou sphénooccipital) : la croissance crânienne à terminé, à 6 ans, les fondations du visage dans ses grandes lignes.…
La période de l’enfance est aussi celle de l’orthopédie - maxillo faciale ou des traitements orthodontiques pendant lesquels l’accompagnement de l’ostéopathe aide à potentialiser les résultats : il permet par son approche holistique les possibilités d’adaptation vertébrales et crâniennes et il participe à l’amélioration des grandes fonctions de respiration, mastication, déglutition, etc.

CONCEPT OSTÉOPATHIQUE STRUCTUREL ET TENSÉGRITÉ

Fait ici référence au concept structurel selon Jean François TERRAMORSI : « La lésion ostéopathique est un changement d’état tissulaire réversible. » La définition fonctionnelle de la lésion n’est pas privilégiée, car la perte de mobilité n’est pas considérée comme une lésion mais comme sa conséquence. Dans le domaine du crânien, nous étudierons plus spécifiquement l’approche structurelle de Gilles BOUDEHEN qui dérive de ces mêmes principes de base mais en s’appuyant sur les principes mécaniques de la tenségrité.

MÉMOIRE BIBLIOGRAPHIQUE

Aux auteurs consultés pour ce travail dont certains ont demandé lecture : ceci est un rapport personnel, il se peut que certains extraits ou interprétations ne traduisent pas tout à fait la pensée des différents auteurs, malgré l’intention délibérée de fidélité maximale, sans déformation. Le risque d’altération subsiste néanmoins dans les exercices d’extraction, de traduction, de composition et de résumé. Vos corrections éventuelles ou vos remarques sont les bienvenues.

Le sujet choisi pour ces recherches s’est imposé à moi suite à l’observation de la plagiocéphalie (PPOP) de mon fils et tout le cortège de conséquences sur la déglutition, l’occlusion dentaire, la posture, l’audition, l’oculomotricité, la phonation, l’esthétique….
Ce travail bibliographique est le fruit d’une approche critique des livres étudiés mais ne nourrit pas l’inventaire des querelles entre les différentes écoles ostéopathiques. J‘ai tenté d’extraire de ces études le fil conducteur le plus cohérent et de suivre une ligne directrice dans l’objectif le plus constructif possible.
Au début de cette recherche, je croyais connaître la direction et la destination du travail à accomplir. Au fil des découvertes, tel un GPS s’enrichissant de nouvelles cartes, l’étude m’entraina sur des chemins parfois déroutants de prime abord, mais je ne suis pas déçue du voyage ! En voici donc la carte postale sur fond de tenségrité, modèle architectural et mécanique de la physique moderne qui trouve ses applications en ostéopathie.
Il est essentiel de lire ce mémoire en respectant la chronologie de sa présentation, car la lecture par chapitres mélangés en ferait perdre le fil conducteur. Par ailleurs, le texte contient des extraits de communications informelles (courriels) avec Gilles BOUDEHEN, Directeur de l’Institut de Formation Supérieure en Ostéopathie de Rennes (IFSO-Rennes) : ces commentaires qui relèvent parfois de dialogues pris sur le vif sont reproduits tels quels comme source d’information ou de compréhension en apportant son point de vue personnel du « structurel. »
Mes commentaires sont écris en bleu italique.
Enfin, je voudrais partager avec vous le fait que cette enquête m’a permis de trouver mon orientation ostéopathique.
Bonne lecture.


Lire la thèse de Karine Krzeptowski 

Le système stomatognathique
Orientation pédiatrique
Concept ostéopathique structurel et tenségrité
Mémoire bibliographique

 Sommaire


Avant -propos
Remerciements
Abréviations

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU SYSTEME STOMATOGNATHIQUE, ANATOMIE–PHYSIOLOGIE–BIOMECANIQUE

Chapitre 1 : ELEMENTS DE PHYLOGENESE ET D’ONTOGENESE. L’HOMME DEBOUT
 LA ROTATION OCCIPITALE
 LA BRISURE DE LA BASE DU CRANE. (DELATTRE et FENART)
 L’Hominisation du crâne interprété par DELAIRE à partir des travaux de DELATTRE ET FENARD
 Implication fonctionnelles du complexe Hyo-laryngo-mandibulo-linguale
APPARTENANCE DU SYSTEME STOMATOGNATHIQUE AUX GRANDES CHAINES MUSCULAIRES
La langue et chaînes musculaires – implication de la langue dans les chaînes posturales
Conclusions pour ce chapitre
Chapitre 2 : L’HOMME DEBOUT – STATIQUE GENERALE DU CORPS – DIFFERENTS MODELES
Le système stomatognathique dans la biomécanique de Littlejohn. Modèle conceptuel Newtonien
Le corps scindé en quatre unités
Biomécanique crânio-faciale dans la station érigée - le déséquilibre antérieur
Le modèle mécanique de la tenségrité
Fascias et statique générale du corps
Le double pendule fractal ou la théorie du chaos
L’amortissement des contraintes au niveau du pied / au niveau du bassin
Conclusion sur la statique générale du corps
Chapitre 3 : EN PEDRO PLANAS LA FONCTION DE MASTICATION A TROUVE SON PHYSIOLOGISTE
Embryologie
La batterie
Loi de développement de l’appareil manducateur
L’équilibre occlusal selon PLANAS
Les lois de HANAU. Les six facteurs qui règlent les lois de l’équilibre occlusal
La mise en place du plan occlusal
A.T.M. et R.N.O. (Réhabilitation Neuro-Occlusale)
Génèse de l’appareil manducateur et R.N.O. (Réhabilitation Neuro-Occlusale)
Développement pathologique
Excitation fonctionnelle
Les travaux d’autres auteurs plaident en faveur de la « doctrine Planassienne »
Résumé et conclusions sur la théorie fonctionnelle de Pedro PLANAS
Chapitre 4 : LA FONCTION DE LA DEGLUTITION SALIVAIRE AVEC ALBERT JEANMONOD, ELLE A TROUVE SON PHYSIOLOGISTE
Différentes conceptions de l’occlusion dentaire
Les cinq pôles indissociables de l’occlusodontie
Position de repos mandibulaire
L’occlusodontologie et l’importance de la déglutition salivaire fonctionnelle réflexe
Malocclusion
Physiologie manducatrice, le réflexe de SHERRINGTON (1917) et le réflexe proprioceptif
Contraste entre déglutition salivaire fonctionnelle et dysfonctionnelle
Importance de la déglutititon salivaire dans le placement des dents et la croissance faciale
Le système stomatognathique et la respiration
Conclusion sur la déglutition salivaire
Chapitre 5 : LA PRISE EN COMPTE DU FACTEUR CRÂNIEN - L’INFLUENCE DES FACTEURS CRANIENS SUR LA FACE ; LES THEORIES REGNANTES
LA FLEXION BASICRANIENNE
DERIVE VERS LA CLASSE III OU LA CLASSE II
LE SPHENOÏDE : UN DES GUIDES DE LA CROISSANCE DES MAXILLAIRES SUPERIEURS
LA CINETIQUE DU TEMPORAL
LA BALANCE MANDIBULAIRE DANS LE CONTEXTE CRANIEN
RETENTISSEMENT DENTO-FACIAL DES ASYMETRIES CRANIENNES
Chapitre 6 : TORSION CRÂNIENNE ET REPERCUTIONS SUR L’OCCLUSION DENTAIRE - DIFFERENTES INTERPRETATIONS
TABLEAU COMPARATIF DE LA TORSION DROITE SELON L. BUSQUET, B. GABAREL ET H.I. MAGOUN
N. SERGUEFF
A. GEHIN… LA TORSION EST LE PREMIER STADE DE NOTRE ADAPTATION
L. BUSQUET et B. GABAREL
M. ALTIERI
R. LALAUZE-POL
G. BOUDEHEN : LE COUP DU PARAPLUIE - Entretien avec Gilles BOUDEHEN
M.J. DESHAYES
TORSION SSB, INSTALLATION D’UNE LATERALITE MANDIBULAIRE PREFERENTIELLE SELON MJ DESHAYES
REFLEXION ET CONCLUSION SUR LA TORSION ET L’OCCLUSION
Chapitre 7 : LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE ET LA COLONNE CERVICALE
Relation neurologique entre C.C. et le système stomatognathique
Relation conjonctives entre C.C. et système stomatognathique
Rôle du système fascial. Rôle du système neuro-musculaire selon F. RICARD
Variation du schéma de BRODIE
La charnière occiput-atlas-axis sous haute surveillance de propriocepteurs
Rôle des muscles de la charnière occiput-atlas-axis
Axis et son lien intime avec le système stomatognathique
Atlas
Concept Ostéopathique de l’occlusion d’après B. DARRAILLANS
Rachis cervical et implications fonctionnelle sur la position mandibulaire
Conclusion - message informel de G. BOUDEHEN
Chapitre 8 : LA MISE EN PLACE DES COURBURES VERTEBRALES
La lordose cervicale
La lordose lombaire
L’amortissement des contraintes au niveau de la C.V. est assure par trois systèmes fonctionnels
Corrélation entre T9 et les courbures rachidiennes
Stades d’évolution de la courbure cervicale post-natale
Chapitre 9 : LES DIFFERENTES BOUCLES DE REGULATIONS POSTURALES ET RELATIONS DU SYSTEME STOMATOGNATHIQUE AVEC LA POSTURE
Exocapteurs / Endocapteurs
Relations entre les yeux, les dents, et le « dos »
L’appareil manducateur peut’ il décompenser l’oeil ?
Quel est le rôle des dents dans ce contexte neurophysiologique ?
Relation dents et posture
Explication mécanique de la relation existante entre les contacts dentaires et de la posture
Explication neurologique
Maturation et organisation posturale de l’enfant
Conclusions
Chapitre 10. DES MEMBRANES DE TENSIONS RECIPROQUES AUX STRUCTURES DE RESISTANCE, LIGNES DE FORCE DES TRAVEES OSSEUSES
Bande de tensions ou de contrainte
Structures de résistance de la tête osseuse
Chapitre 11. BIOMECANIQUE OSSEUSE CRÂNIO-FACIALE
Embryologie
La base endocrânienne
Croissance du massif facial
Les arcs de la partie supérieure de la face - les piliers maxillaires
La mandibule – Deux points de vue biomécanique la concernant
Conclusion par P. CAIX
La dent de 6 ans
Intérêt et application en ostéopathie

DEUXIEME PARTIE - CONCEPT OSTEOPATHIQUE STRUCTUREL - OSTEOPATHIE CRÂNIENNE STRUCTURELLE - LES OS ‘CRÂNIENS’ EN RELATION AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE - PROTOCOLE OSTEOPATHIQUE D’ACCOMPAGNEMENT A L’ORTHODONTIE

Chapitre 12. APPROCHE THERAPEUTIQUE – CONCEPT STRUCTUREL SELON JF TERRAMORSI 95
Principes fondamentaux du « concept structurel »
Qu’est-ce qu’une manipulation structurelle pour J.f. Terramorsi ?
Variables de régulation
Définition de la lésion ostéopathique selon le concept structurel de J.f. Terramorsi
Expression de la lésion
Mise en évidence de la lésion
Traitement structurel
Chapitre 13. L’OSTEOPATHIE CRÂNIENNE STRUCTURELLE SELON GILLES BOUDEHEN
Les outils crâniens structurels
Les grands principes structurels crâniens
Les grands principes de la manipulation structurelle appliqués au bilan crânien
Le bilan des deux sphères : approche et diagnostic structurel crânien
Chez le nourrisson
Chapitre 14. OCCIPITAL - RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Interets ostéopathiques de l’atlas (avant d’aborder l’occiput lui-même)
Interets ostéopathiques de l’axis
intérêts ostéopathiques de l’occipital
Remarques sur des aspects pratiques
Chapitre 15. TEMPORAL - RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Effets du temporal sur les annexes
Equilibres liés au temporal
Aspects pratiques
Chapitre 16. SPHENOIDE - RELATIONS AVEC LA SPHERE STOMATOGNATHIQUE
Relation du sphénoïde
Troubles liés au sphénoïde en lien avec le système stomatognathique
Remarques sur des aspects pratiques
Chapitre 17. FRONTAL - RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Troubles du frontal en relation avec le système stomatognathique
Remarques sur des aspects pratiques
Chapitre 18. ETHMOÏDE - RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Courbe de SPEE – convergence des axes dentaires – résultantes de forces axiales mandibulaires et maxillaire
Rôle de l’ethmoïde dans la formation des sinus
Remarques sur des aspects pratiques
Chapitre 19. PARIETAL - RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Intérêts suturaux - intérêts vasculaires
Intérêts mécaniques
Remarques sur des aspects pratiques
Chapitre 20. MAXILLAIRE SUPERIEUR - RELATIONS AVEC LA SYSTEME STOMATOGATHIQUE
Diverses incidences les concernants
Le maxillaire est exposé aux grandes pathologies douloureuses de la face
Aspects pratiques : PALATIN – RELATIONS AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
Chapitre 21. OS ZYGOMATIQUE - RELATIONS AVEC SPHERE STOMATOGNATHIQUE
Chapitre 22. MANDIBULE - ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE (ATM)
La mandibule
Facteurs prédisposant aux lésions mandibulaires ou ATM
Symptômes de la lésion temporo-mandibulaire
Pathologies liées à la mandibule ou l’ATM
Aspects pratiques, approches classiques de l’ATM
L’ATM et ses variables de régulations
L’hyoïde
La langue
Chapitre 23. PROTOCOLE OSTEOPATHIQUE D’ACCOMPAGNEMENT A L’ORTHODONTIE SELON G. BOUDEHEN
CONCLUSIONS
RESUMES (neerlandais, anglais, italien)
BIBLIOGRAPHIE 



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