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Réflexions sur l’assiette statique et l’assiette dynamique du cavalier, objectivation des troubles posturaux (Rés)

Créé le : mardi 21 novembre 2017 par Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie

Dernière modificaton le : mardi 21 novembre 2017

Introduction

L’objectif principal de notre recherche est de connaitre comment se comporte la relation entre le bassin du cavalier et la selle. Nous allons voir que la littérature est peu précise à ce sujet. Nous allons répertorier et développer les outils nécessaires afin d’exporter le laboratoire de recherche sur le terrain de l’expérimentation pratique in situ. (Bon, 1891), publie dans la « revue scientifique » une série d’articles. Il veut utiliser des bases scientifiques liées à la modernité de l’époque pour établir l’équitation. « La tendance de l’esprit moderne, est de confier autant que possible à des instruments scientifiques, au lieu de l’abandonner à nos sens, la constatation des phénomènes. Les premiers, en effet, ne connaissent pas l’erreur, les seconds y sont exposés toujours. »

L’équitation est un des rares sports qui se pratique avec un animal. C’est un sport d’équipe ou l’équipe est composée de deux espèces différentes. Ceci implique qu’il faut une entente parfaite entre les deux protagonistes pour qu’ils se comprennent. (Ragons, 2012). Une bonne communication entre le cavalier et son cheval (utilisation des aides) permet au cavalier de bien se faire comprendre de son cheval et d’obtenir ce qu’il souhaite de lui. A contrario, une communication pervertie dans le couple cavalier/cheval est à bannir car elle entrainera la mésentente, source d’incompréhension(s).

1 Revue de littérature

La zoologue Marthe Kiley-Worthington "le cheval à un langage subtil et sophistiqué, il sait lire notre corps, rien ne lui échappe." (Kiley-Worthington, 1999)"90% des difficultés rencontrées avec les équidés pourraient être attribuées à leur cavalières". Je me propose lors de cette étude d’apporter un début de réponse à cette affirmation.

Ses études sur le comportement et l’intelligence du cheval nous amène à réfléchir sur les enjeux de l’enseignement de l’équitation moderne. Jusqu’à peu, l’enseignement des grands maîtres était plutôt de type académique militaire, avec les contraintes nécessaires à ce type d’équitation sans tenir compte de la possibilité de l’adaptation réciproque entre le cavalier et son cheval. Il nous faut sortir de l’enseignement de type académique par l’intermédiaire d’un enseignement plus subtil et plus adapte à l’art Equestre actuel (comme maître Nuno Oliveira, maître Georges Maleroni) en y incluant une méthodologie scientifique ludique. Il existe un lien entre le mal du dos du cheval et son comportement. (Lesimple, 2011) par une observation de 19 chevaux répartie sur deux centres équestres. L’observation de la forme et de la hauteur de l’encolure du cheval en relation avec la hauteur des mains, des talons et longueur des rênes, elle met en évidence un lien entre les postures au travail et les problèmes vertébraux rencontrés au box. Ainsi que la posture du cavalier en relation avec la posture au travail.

Cette étude souligne l’importance pour les professionnels d’enseigner aux cavaliers une position correcte, et ce dès le début de la pratique équestre.

Etude de l’équilibre dynamique du cavalier

Pour cela, nous ferons appel aux informations de la Fédération Française d’Equitation (Lavauzelle, 1974) qui donne comme définition de l’assiette : « C’est la qualité qui permet au cavalier de demeurer maître de son équilibre, en toutes circonstances, quelles que soient les réactions du cheval. » L’assiette a une influence considérable sur l’équilibre du cheval. De son action (Pradier, 2010), de son opportunité et de sa finesse, dépendent la justesse des aides, des jambes, des mains. Passive d’abord : penché en arrière, le cavalier fait refluer le centre de gravité sur les hanches, penché en avant ou pesant sur les étriers, il charge les épaules.

Action dynamique, l’assiette peut ralentir la cadence du cheval en se faisant freinante et en retard lors de l’enlever du trot enlevé, c’est-à-dire n’accompagnant plus l’allure elle va provoquer un ralentissement et rapidement devenir un signal. C’est un moyen de communication entre le cavalier et le cheval.

Position

Le fessier doit reposer dans le creux le plus profond de la selle, le poids est réparti de façon égale sur chaque fesse et sur les muscles internes de la cuisse, la colonne vertébrale est droite, le port de tête est naturel et droit, les épaules sont naturellement en arrière, sans tension, les bras pendent, légèrement en avant de la ligne verticale et tombent le long du corps.

Le premier traité équestre date de 370 avant JC (Xénophon, 2008), et déjà la position du cavalier fait référence. « Lorsque le cavalier est à cheval, que ce soit à cru ou sur une selle, nous ne recommandons pas qu’il soit placé comme sur un siège, mais comme debout avec les jambes écartées ». Le buste et la tête droite et décontractée.

S’asseoir sur le triangle formé par le périnée antérieur et les ischions permettent une assiette largement ouverte. La ceinture poussée en avant et basculée vers le bas. Les cuisses à plat descendant librement, légèrement en arrière. Les jambes tombant relaxées par leur propre poids. Léger contact de la face interne des mollets. Les pieds tournés vers l’intérieur, la pointe des pieds un peu relevée. Cette attitude laisse fonctionner les articulations et absorbe les secousses déjà amorties par le jeu du rein simplement fléchi. (Henriquet M., 2007) « C’est lorsqu’elle est plus un moyen de contact qu’un moyen de tenue que l’assiette devient une aide primordiale ». L’assiette est très dépendante de la position du corps du cavalier, mais pas uniquement. La décontraction des muscles, la souplesse des articulations, le sentiment de se faire ’lourd’ sur la selle (c’est à dire mettre moins de poids sur les étriers et plus sur les fesses), la confiance enfin sont tout aussi importants, sinon plus que le respect rigoureux des préceptes du Manuel d’ Equitation. « L’approche centrée repose sur le parfait équilibre de votre corps et sur une perception fine, une conscience aigüe de vous-même et de votre cheval. » (Swift, 1985)

Equilibre dynamique

Cette qualité (Licart, 1989) est inséparable de l’idée de mouvement. On ne peut garder son équilibre sur quelque chose qui remue que par des mouvements accordés et non en cherchant à se fixer. « La fixité en équitation est seulement la réduction au minimum de ces mouvements et non l’immobilité. ». Comment peut-on améliorer la qualité de cet équilibre dynamique base de la performance et de la communication entre le cavalier et son cheval ?

Comme le centre de gravité du cheval en promenade se situe ....


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