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Si tu veux tuer ton chien, accuse le de la rage ....
Ce texte a été rédigé à la demande de F. Zenouda, rédacteur en chef de "Référence Ostéopathie" (revue d’ostéo humaine) sur l’intervention de l’ostéopathie vétérinaire dans les cas "d’urgence" comme par exemple les AVC (les ostéopathes humains ne peuvent intervenir sur ce type de pathologie).
Comme en pratique humaine la notion d’urgence en ostéopathie vétérinaire demeure toute relative.
La blessure, l’accident et, d’une façon générale tous les épisodes aigus, conduisent logiquement les propriétaires chez leur vétérinaire traitant, voire vers des établissements équipés pour assurer l’accueil et l’hospitalisation des animaux 24h/24.
Il n’en reste pas moins que le geste ostéopathique peut se révéler complémentaire – voire indispensable – dans certaines situations que les vétérinaires allopathes, les propriétaires ou les éleveurs connaissent, mais pour lesquelles ils n’ont pas - encore le réflexe "médecine manuelle".
Le 8 novembre dernier, dans le cadre d’un atelier "Médecines Complémentaires" du Congrès de l’AVEF à Bordeaux, une vingtaine de vétérinaires motivés ont affronté le froid polaire qui régnait sur l’Aquitaine pour voir et écouter les conseils prodigués par Jean SERVANTIE (vétérinaire ostéopathe), Marco TESTA (vétérinaire acupuncteur) et Philippe BENOIT (vétérinaire allopathe) en matière d’examen et de résolution des problèmes locomoteurs du cheval.
Nous connaissons tous, dans notre pratique vétérinaire courante des « syndromes » ou maladies, connus depuis longtemps et regroupant un ensemble de symptômes variés, bien référencés. Ces syndromes, souvent graves, présentent l’avantage de mettre un mot, un diagnostic, sur des pathologies d’apparence complexe, souvent orphelines de traitement allopathique. Les noms donnés à ces syndromes reprennent le plus souvent les symptômes observés sur l’animal, mais pas toujours, comme dans le cas du syndrome d’Hoflund (arrêt de la rumination ou rumination incomplète, bien connu chez les bovins).
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