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Quand le structurel rencontre le tissulaire (Rés).

Créé le : mardi 23 novembre 2010 par Catherine Brassaud

Dernière modificaton le : lundi 18 avril 2011

Étant d’une formation essentiellement structurelle et fascinée par les possibilités offertes par le tissulaire, je cherche au quotidien la transition de l’un vers l’autre. Et lorsqu’une sensation vient à moi, j’essaye de la quantifier en termes structuraux pour mieux faire le lien et intellectualiser ce qui se passe dans l’organisme des patients.

La biomécanique vertébrale comprend pour les ostéopathes issus de l’ESAO (dont je suis) trois rotations majeures dites sagittales (RS), frontales (RF) et horizontales (RH). La rotation sagittale décrit en d’autres termes la flexion et l’extension. La rotation sagittale est antérieure (RSA) pour une extension et postérieure (RSP) pour une flexion. Une vertèbre en rotation frontale voit son processus épineux abaissé du côté de la rotation. Il est basculé à droite pour une RF droite (RFD) et à gauche pour une RF gauche (RFG). La rotation horizontale est déterminée par le processus transverse le plus crânial. Celui-ci indique le sens de la rotation. Une RH gauche désigne donc une vertèbre dont le processus transverse gauche est situé plus rostralement que le droit.

Les vertèbres dorsales du garrot et les vertèbres lombaires fonctionnent essentiellement selon un mode de rotations frontales. Les vertèbres lombaires voient leurs rotations horizontales limitées par l’importance de leurs processus transverses. Toutefois, des dysfonctions en RH sont possibles et notamment lors de traumatismes.

Lors du testing structurel d’une vertèbre orientée en RFD ou en RHD, la flexion du dos à droite devient plus difficile. Dans la main posée à plat sur le dos, la RF et la RH se ressentent tissulairement par une traction qui emmène la paume du côté de la rotation et les doigts du côté opposé. Imaginons la main comme une aiguille : les doigts en seraient la flèche qui pointerait du côté opposé à la rotation. Dans les deux mains posées à plat sur l’encolure à l’écoute des vertèbres cervicales, la main attirée rostralement est celle qui indique le sens de la RH ; celle attirée ventralement indique celui de la RF.

Structurellement, la biomécanique de « la vertèbre sacrée » est complexe. En simplifiant, il peut être décrit en RSA ou RSP dans un plan sagittal pur ou en RS sur ses axes gauche et droit. Dans le ressenti tissulaire, le sacrum se lit dans la main suivant les paramètres d’axe et de RS. Il entraîne la main sur l’axe et l’attire dans la profondeur tissulaire vers la RSA ou se plaque contre la paume dans la RSP.

La biomécanique du bassin peut également se décrire en termes de rotations sagittales et horizontales. Avec une main sur l’EIVC (épine iliaque ventro-crâniale) et l’autre sur la pointe de la fesse ou tubérosité ischiatique, le ressenti tissulaire est celui du cumul des RS et des RH d’où cette sensation d’un huit de chiffre qui se dessine. Le manque ou l’excès de ressenti d’un de ces paramètres caractérise la dysfonction.


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