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043 - DV du samedi 23 février 2008*

Paralysie du radial - chien
 
Créé le : jeudi 14 février 2008 par Patrick Chêne

Dernière modificaton le : lundi 17 décembre 2018

Suite à l’article sur la tenségrité, voici un cas clinique qui permet de comprendre comment des tensions partant d’un endroit peuvent avec des reports de tension et de poids aggraver un endroit éloigné et a contrario comment défaire des tensions éloignées peut soulager énormément le problème lésionnel principal.

Archibald est un Terre Neuve de deux ans, présenté en consultation parce qu’il présente une parésie de l’antérieur gauche.

légende : la plaie atone, ici sous pansement, de l’antérieur témoigne du déficit nerveux proprioceptif

Commémoratifs

A l’âge de six mois Archibald est victime d’un accident de voiture qui touche surtout l’antérieur gauche au niveau du coude avec atteinte de l’articulation et du nerf radial, sans qu’il ne soit mis en évidence de fracture.

traitements

Trois mois plus tard devant la persistance de la boiterie et de la parésie, il est réalisé une arthroscopie du coude a l’issue de laquelle est retiré un cartilage, trois mois plus tard une autre intervention aboutit à une myectomie sans résultats.

Et seulement un mois après on assiste à une dégradation de l’arrière qui conduit à une opération de la rotule gauche qui règle à peu près ce deuxième souci mais laisse intact le premier.

Malgré les traitements médicaux nombreux qui ont suivi, l’état est allé en se dégradant petit à petit, jusqu’à une impotence fonctionnelle certaine.

ostéopathie

La première consultation ostéopathique un an et demi après l’accident met en évidence des tensions sur le coude bien sûr, mais aussi sur les dorsales assez logiquement mais surtout une très forte dysfonction traumatique de l’ilium gauche qui date sans doute de l’accident et explique la difficulté d’adaptation du chien à un handicap qui souvent est bien supporté par les autres chiens : marcher avec trois pattes valides. La manipulation est ici structurelle sur cet iliaque en conversion supérieure et fonctionnelle sur les autres dysfonctions.

A la deuxième consultation deux semaines plus tard, les propriétaires déclarent une amélioration de 50%. La marche est plus aisée, l’appui sur l’antérieur gauche est plus marqué, le coude part moins sur le côté à l’appui et les ongles commencent à repousser déjà, signe que la proprioception est meilleure.

Les deux séances suivantes permettent de conforter le résultat de la consultation surtout avec un travail plus spécifique en vue de restituer les mouvements mineurs de l’épaule et du coude. A chaque fois l’appui est plus franc et le membre plus "solide" à l’appui. Les problèmes trophiques continuent à se résorber sans qu’il soit possible de savoir s’il disparaitront tout à fait. Le coude reste une articulation en déficit fonctionnel. Par contre l’état général, la vivacité et l’allure sont bons. Il n’est plus besoin de traitement AINS en continu.

Conclusion

La cas d’Archibald est assez classique où se combinent une lésion vraie et une dysfonction à distance laquelle aggrave et complique le tableau et sa prise en compte plus précoce aurait surement évité l’intervention sur le genou qui n’était que la "mauvaise" compensation du problème iliaque et du coude ensemble.



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