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Regard sur le chien âgé

Créé le : mercredi 4 avril 2007 par Bénédicte Lucazeau

Dernière modificaton le : mercredi 29 novembre 2017

Participer au bien être de tous types de chiens qu’ils soient jeunes ou adultes est une vraie satisfaction sans cesse renouvelée.

Cependant, l’émotion ressentie lors d’une séance d’ostéopathie pour un vieux compagnon à une autre dimension. Le confort que l’on peut leur apporter se transforme rapidement en une joie de vivre retrouvée. L’œil du patient pétille comme celui d’un chiot, l’envie de jeux et galopade reprennent le dessus. Mais le retour à la réalité «physiologique» est souvent un frein à cet engouement !

I► Dégénérescence, manque d’activité.

La vieillesse et le manque d’activité sont souvent les facteurs prédisposant à l’établissement d’une dysfonction ostéopathique.
Avec l’âge les composants du segment mobile se détériorent, ce qui modifie leur souplesse et leur résistance. Les disques intervertébraux perdent leurs fonctions d’amortisseurs, ce qui conduit lors de traumatismes ou de dépassement des barrières physiologiques à des dysfonctions articulaires puis à des discopathies.

D’autres phénomènes dégénératifs liés à l’âge du sujet entraînent une moindre souplesse du rachis comme l’arthrose, qui se caractérise au niveau dorsolombaire par la destruction progressive des cartilages articulaires et l’apparition d’ostéo-phytes sur les corps vertébraux dans la zone sous ligamentaire. On a ici une atteinte des structures qui concourt à la fixité des articulations intervertébrales.

Cette particularité peut être facilement observable lors du déplacement du chien en ligne droite, la région dorsolombaire n’effectue plus d’oscillations droite/gauche avec souplesse. Se sont surtout les postérieurs qui effectuent lors de la marche une « poussée » sans réelle transmission dans le rachis. Les membres antérieurs vont recevoir cette poussée et s’actionner en «traction». On a alors une démarche globalement saccadée et peu harmonieuse, modulable évidemment selon le stade et le lieu de «fixité pathologique».

Le manque d’activité peut être un facteur favorisant la lésion ostéopathique. En effet, les muscles paravertébraux sont «mous» et ne jouent pas alors entièrement leur rôle contentif. Plus la synovie est sollicitée plus elle est fonctionnelle, donc en l’absence d’activité elle s’appauvrit.

II► Les traumas

Lorsque le chien devra exécuter un mouvement brusque, ces structures ne joueront pas complètement leurs rôles et cela pourra conduire égament à un verrouillage articulaire.
C’est le cas par exemple du chien qui présente une lombalgie suite à un saut joyeux du canapé vers le sol pour accueillir son maître, ou une descente de la voiture précipitée. Le chien pousse un jappement de douleur, et reste prostré dans un coin. Parfois tout rentre dans l’ordre dès le lendemain, ou bien les premiers signes d’atteinte d’un segment mobile se manifestent.
La poussée des postérieurs dans un mouvement de monté devient hésitante et douloureuse (chien couché qui veut se relever ou monter des escaliers).
Dans un cas ou dans l’autre, il faut rester vigilant car très souvent le vieux chien ne sort pas indemne à 100 % de cet évènement. J’ai remarqué qu’il y avait souvent une nette amélioration de la locomotion, suite un incident tout à fait bénin, après une séance d’ostéopathie fonctionnelle. Plus l’intervention est proche de l’évènement, plus les chances de récupérations sont optimisées. La dégradation physiologique est un fait naturel inévitable dans cette catégorie d’âge. La prévention par le maintien du bon fonctionnement des articulations est indispensable.

III► Les viscères

L’influence de l’état des organes sur l’appareil locomoteur du chien âgé n’est pas à négliger. L’ensemble musculo-squelettique par son rôle de support est responsable de la bonne position des viscères et donc de leur bon fonctionnement.
Lors d’une dysfonction organique, deux contraintes atteignent l’appareil musculo-squelettique : la contrainte gravitationnelle viscérospatiale et la contrainte neurologique. La première contrainte est due par exemple à l’alourdissement congestif de l’organe malade et donc de la modification de son volume. Le déséquilibre ainsi crée dans la cavité abdominale va solliciter le support rachidien et modifier les courbes rachidiennes.


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