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L’Allégeoir : un indispensable (Rés)

Créé le : jeudi 21 juin 2018 par Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie

Dernière modificaton le : jeudi 21 juin 2018

Présentation :

Il parait invraisemblable d’inventer de nos jours des choses inédites de première utilité pour les chevaux. Pourtant, l’Allégeoir est une nouveauté ayant pour vocation de devenir un indispensable.

L’Allégeoir s’apparente visuellement à un protège-dents maxillaire destiné à optimiser et la locomotion des chevaux en neutralisant les contacts dento-dentaires et leur récupération en activant leur système « anti-stress », parasympathique. Sur-mesure, un seul Allégeoir suffit à accompagner la carrière d’un cheval en denture définitive. Il s’utilise hebdomadairement avec ou sans mors, éloigné ou pas du travail équestre, pendant une vingtaine de minutes.

C’est en permettant au cheval de fermer sa bouche sans pressions dentaires sur un appui incisif protecteur que les bienfaits de l’Allégeoir se manifestent.

Cette affirmation soulève plusieurs questions essentielles :

 Pourquoi est-il important de ne pas conserver les dents serrées ?

 Pourquoi les chevaux serreraient-il leurs dents plus que de mesure ?

 Pourquoi les serrages intempestifs des dents sont-ils néfastes ?

 Que provoque l’Allégeoir ?

 Comment l’Allégeoir optimise-t-il la locomotion ?

 Comment l’Allégeoir active-t-il le système parasympathique ?

 Comment l’Allégeoir peut-il être une aide Équestre ? Ostéopathique ? Comportementale ?

 Comment les choses se passent-elles en pratique ?

Explications :

Un concept général reconnu veut que l’absence des pressions dentaires soit à même d’engendrer et de maintenir un relâchement de l’organisme pour une meilleure gestion des activités dans le bon vouloir. Un autre estime que les contacts dento-dentaires en pressions ne devraient exister qu’au moment de la déglutition salivaire.

Serrer les dents « à vide », pour rien, est contre-productif [6].

Concernant l’équitation, dès le milieu du XIXe siècle, l’Ecuyer Baucher disait : « Ne savez-vous pas que, comme l’homme, le cheval n’est jamais en colère, tant que ses dents se détachent facilement ? » [1].

L’engrènement dentaire est solidaire des fonctionnements musculaires de la mandibule, de la langue, des ATM. L’engrènement des molaires suppose une position unique d’intrication maximale (l’occlusion dentaire) et à cette position obéissent les éléments indiqués. C’est dire la perfection dans laquelle l’occlusion dentaire doit être entretenue afin qu’elle assure l’harmonie dans tout le corps. En effet, l’appareil manducateur est un système qui de par ses liaisons osseuses, musculaires et nerveuses, peut déranger l’organisation de l’organisme. Si un désordre local s’installe au niveau de l’engrènement molaire, capteur d’équilibre [2], il y a de grandes chances que d’autres désordres locorégionaux et généraux apparaissent. Certes, l’adaptation du cheval aux contraintes de vie compense leurs conséquences mais seulement jusqu’au moment ou un seuil est dépassé. Les pathologies débutent alors [3]. Les conditions de vie des chevaux de service sont très restrictives et leur adaptation soumise à rude épreuve.

C’est ce qu’il se passe au niveau de l’appareil manducateur.

Dans la nature, les chevaux broutent une quinzaine d’heures par jour [4]. Chaque cycle masticatoire comprend deux périodes consécutives très distinctes et liées : l’incision puis la mastication. L’une et l’autre se déroulent et se partagent le cycle à temps équivalents. Les cycles masticatoires sont bien étudiés quant à la forme de la dynamique de la fonction masticatoire des molaires [5] mais la fonction de l’incision due au incisives n’apparaissant que très peu dans le schéma du cycle masticatoire ne doit pas être pour autant sous-estimée. Le cycle étudié en fonction de la durée de chaque période montrerait une équivalence temporelle des deux périodes. En pratique, il suffit de regarder et d’écouter le tempo et la musique du « broutage ».

L’orientation des plans incisifs et molaires sont significatifs des deux fonctions principales de l’appareil manducateur, couper et mastiquer. Il est intéressant de noter que chez le poulain les incisives apparaissent en premier ; on peut en déduire que, mécaniquement le plan occlusal incisif définit l’orientation du plan prémolo-molaire. De plus, la prédisposition des chevaux à mastiquer préférentiellement d’un côté plutôt que de l’autre est à prendre en compte.

Chez les chevaux mis en écurie ou ceux restés dehors, nourris essentiellement avec du fourrage, les périodes incisives et prémolo-molaires sont notablement différentes de l’ordinaire : le temps de l’incision n’existe plus puisque le cheval ne coupe plus sa nourriture, le temps de la période masticatoire est divisé par 3 ou 4 et le système musculo-tendineux se retrouve en grands déficits de mouvements chez les uns, en surcharge de mastication prémolo-molaire chez les autres.

Ces enjambements à la nature pervertissent l’occlusion dentaire au point de la rendre paradoxale. Les dysharmonies s’aggravent avec le temps du fait de la pousse continue des dents et des cycles masticatoires qui tendent vers l’unilatéralité exclusive. Dans ces conditions, la fonction incisive s’atrophie, obéit aux aberrations du plan prémolo-molaire. L’appui incisif se déforme, ne peut plus assurer son rôle de protection. L’ensemble de l’appareil manducateur entre en parafonction. Ainsi, les chevaux sont condamnés à serrer leurs dents sur des plans anormalement asymétriques devenus paradoxaux [10]. La nécessité de devoir faire les meulages des « surdents », renouvelés inégalement d’un côté par rapport à l’autre, illustre cela.


 Suite sur ce lien pour les abonnés aux sites : 48C-L’Allégeoir, un indispensable (AS)
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 Sommaire de ce numéro : Ostéo4pattes 48C - Juin 2018



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