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005-Dépêche du Samedi 9 février

Créé le : mardi 30 janvier 2007 par Stephan Cayre

Dernière modificaton le : mercredi 29 novembre 2017

 Point technique

Les techniques de base des ostéopathes utilisent toutes les très légers dysfonctionnements articulaires dus à des restrictions de mobilité d’un tissu par rapport à un autre. La base de l’ostéopathie vertébrale structurelle passe donc par la connaissance des lois de biomécanique qui régissent cette mobilité intervertébrale.

La colonne vertébrale au repos est dans une situation dite de neutralité ; cela correspond à un appui discal, les articulations intervertébrales elles-mêmes n’étant pas ou peu sollicitées. C’est lors du mouvement que ces articulations diarthrosiques rentrent en jeu et doivent repositionner chaque vertèbre par rapport à ses voisines

Les vertèbres ont la possibilité de se mouvoir sur les axes des trois directions de l’espace. Leurs mouvements possibles sont donc simples : extension, flexion, rotation et latéroflexion. Cependant, la conformation anatomique et les rapports des vertèbres entre elles limitent considérablement ces possibilités. Ainsi, le déplacement dans un seul de ses sens induit une restriction importante dans les deux directions restantes. Par ailleurs, la structure anatomique elle-même des vertèbres joue un rôle extrèmement limitatif à ces mouvements ; Par exemple, les mouvements d’extension de la colonne vertébrale thoracique sont restreints par les apophyses épineuses, mais existent malgré tout.

Sur cette base, Des règles de biomécanique vertébrale ont été édictées par H.H. FRYETTE il y a une cinquantaine d’années et peuvent se résumer ainsi :

 en position de neutralité, tout mouvement de latéroflexion est suivi d’une rotation des corps vertébraux dans le sens opposé (donc dans la convexité).

 en flexion ou extension, tout mouvement de latéroflexion est précédé d’une rotation des corps vertébraux dans le même sens (donc dans la concavité).

Contestables par certains aspects, ces lois ont le mérite de nous faire comprendre que des mouvements adaptatifs automatiques existent et qu’ils sont importants à corriger. En fonction de la zone de la colonne intéressée par la dysfonction ostéopathique, le praticien s’aidera de l’une ou l’autre de ces lois de Fryette pour déterminer dans quelle position devrait se trouver la vertèbre en dysfonction, mais aussi pour mettre en place la technique corrective la plus adaptée.

Dr Stéphan Cayre

 Dans la presse/sur le net

Voici l’adresse d’un article qui aborde sérieusement le traitement des maladies infantiles par des méthodes alternatives dont l’ostéopathie. Il y est honnêtement réfléchi sur leurs effets placébo ou pas.

http://www.swiss-paediatrics.org/paediatrica/vol12/n2/homeo-fr.htm

2750 caractères



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