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41 - Bouche du Cheval et Rectitude

Des malentendus à ne pas prendre à la légère pour obtenir la légèreté.
 
Créé le : dimanche 25 septembre 2016 par Claude Balaresque

Dernière modificaton le : dimanche 25 septembre 2016

Le cheval « droit » est un ravissement pour un cavalier désireux d’accéder à une équitation d’un niveau certain [1]. La rectitude permet la mobilisation du cheval de manière symétrique vers la droite ou la gauche, valorise les battues justes, augmente la disponibilité. Scientifiquement, la rectitude est directement rattachée à l’équilibre postural déterminé par la bonne santé des différents capteurs d’équilibre que sont l’oreille interne, l’appui podal, la ligne bipupillaire et l’occlusion [2].

Si l’occlusion est accomplie par la manière dont les dents se serrent, la puissance avec laquelle elles le font est dirigée par les muscles masticateurs guidés par les articulations temporo-mandibulaires, un ensemble génétiquement programmé. En conséquence, la rectitude d’un cheval ainsi que sa locomotion et sa disponibilité dépendent en grande partie de l’équilibre de son appareil manducateur, de sa dentition et de sa bouche au sens large [3] [5] [7].

L’objet de cette communication est dédié au capteur occlusal situé dans la bouche du cheval, de démontrer son incidence sur la rectitude du cheval monté, d’apporter une solution physiologique au secours du cheval, du vétérinaire et/ou ostéopathe et du cavalier.

Contexte :

Depuis toujours, les cavaliers mettent beaucoup de persévérance à s’occuper du « capital bouche » de leurs chevaux [4], ont développé différentes tendances équestres dont le point commun est d’obtenir un sentiment buccal propice à l’équitation ; Qu’il s’agisse de celle privilégiant les ouvertures buccales, la fermeture buccale, ou encore celle qui préconise de ne pas s’occuper de la bouche, toutes élaborent une stratégie pour permettre à la tête et à la mandibule d’évoluer dans un espace de « neutralité posturale » propice à l’écoute du cavalier. Malheureusement, la bouche ne peut pas accéder à cette neutralité puisque soumise à la contrainte physiologique de la fermeture buccale ̶ dont les aléas (serrage des dents, période de non-retour, rail d’attrition asymétrique, contacts dento-dentaires constants) sont à l’origine des différentes solutions équestres, des racines qui entretiennent les clivages et les malentendus équestres, des pénibilités pour le cheval (troubles locomoteurs) [6], des frustrations ̶ la bouche résiste aux cavaliers au moment de sa fermeture. En effet, pour adhérer à ce qu’il lui est proposé, le cheval doit rester perméable aux sollicitations de son cavalier. Cela s’obtient grâce aux mors qui permettent d’entretenir une communication active avec le cheval. Cette activité devient pénalisante dès lors où le cheval, n’étant plus en capacité de cautionner la légitimité des demandes, se défend en serrant les dents avant de rigidifier son encolure. L’embarras du cheval provient de sa crainte à ne pas pouvoir démobiliser sa mâchoire à temps et qu’elle ne puisse pas retrouver une position de protection physiologique, dite de repos tonique, dans laquelle la bouche reste entr’ouverte. En raison de seuils qu’il ressent être dépassés, en serrant les dents ou en ouvrant exagérément la bouche, espérant se protéger, il devient la victime de sa détermination. Une hyperactivité sur les mors ne peut alors qu’accroître le problème. En effet, ces démarches verrouillent tous les systèmes de protection de l’organisation animale qui, parasitée s’expose à sa décompensation. Normalement, le pouvoir d’adaptation des chevaux est sensé contrebalancer les troubles, mais dépassé, il peut devenir inefficace voire contreproductif si les possibilités adaptatives se disloquent. Les labeurs des chevaux près de l’homme sont une cause majeure de dislocations.

Idée :

Puisqu’aucune des solutions équestres ne peut se départir de l’activité physiologique de la fermeture buccale, le défi à relever est de l’idéaliser afin qu’elle ne soit plus un obstacle pour l’équitation, de trouver le moyen de provoquer une « neutralité posturale » dans laquelle la protection physiologique du cheval demeurerait, ouvrirait la voie de la rectitude autonome. Un enjeu à notre portée grâce aux techniques modernes.

Avant « d’idéaliser » la fermeture buccale, il faut identifier la partie délictuelle afin de l’empêcher de nuire. Deux parties sont en jeu :

 Le chemin de fermeture

 Les contacts dento-dentaires ou occlusion

Il suffit que le capteur occlusal soit déséquilibré pour perturber les possibilités de rectitude et déstabiliser l’organisation gestuelle générale du cheval. Le chemin de fermeture obéissant à la déviation occlusale, ce sont les deux éléments de la fermeture qui sont perturbateurs.

Les déviations du rail occlusal prémolo-molaire sont une constante chez les chevaux, sans inconvénient sur leur vie quotidienne tant qu’il ne leur est pas imposé des mouvements rectilignes ; L’équitation les oblige ! L’asymétrie occlusale provient de la manière dont ils se nourrissent à l’écurie et de la façon dont les cycles masticatoires sont régis. L’unilatéralité maitresse choisie par le cheval pour assurer la mastication trace sur le groupe prémolo-molaire une abrasion opportuniste « de confort » déviée latéralement, un rail d’attrition postérieur devenant d’autant plus asymétrique qu’il est décompensé par le plan occlusal incisif qui ne joue plus son rôle de « chef d’orchestre » dans l’organisation du cycle de la mastication. En effet, ....


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 Sommaire de ce numéro : N°41 ABC, Eté 2016

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