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40B - Étude statique du morphotype rachidien des cavaliers selon leur niveau d’expertise. (Rés)

Etude sur 18 cavaliers.
 
Créé le : lundi 6 juin 2016 par Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie

Dernière modificaton le : jeudi 17 février 2022

« On ne peut prétendre maîtriser un cheval tant qu’on ne se maîtrise pas soi-même. » (Parelli, 1999).

Les cavaliers portent une grande importance à leur position à cheval. Sans elle, leurs performances ne seront pas à la hauteur de leurs espérances. La bonne position à cheval, tous les cavaliers en rêvent.

Elle est longue et complexe à acquérir, difficile à conserver.

C’est grâce à elle, et au principe d’homologie gestuelle de l’isopraxie (Juste, 2010) que le cavalier pourra approcher l’idée du « Centaure » (Chêne, 2004), rêve de ne faire qu’un avec son cheval, pour devenir un couple cavalier/cheval harmonieux.

En pratique, le cavalier est amené à s’adapter à son cheval animé dans les trois plans de l’espace. Il doit à tout moment garder la maîtrise de ses aides, ces moyens qui lui permettent de communiquer avec son cheval, principalement les mains, les jambes et l’assiette. L’assiette idéale est une position assise sur ses ischions voire en arrière de ceux-ci ; sur le gras des fesses ; le bassin en rétroversion par rapport à son inclinaison normale en position debout (Auvinet, 1999). Cette position de référence en statique, permet l’adaptation du cavalier en dynamique. On sait que l’inclinaison du bassin modifie les courbures du rachis, ainsi à cheval, la position de bassin en rétroversion, induit une courbure lombaire en position dite de lordose effacée. Il m’est donc apparu intéressant d’étudier les courbures rachidiennes des cavaliers en position debout et en selle, afin d’observer si la pratique de ce sport amène, avec l’expérience, une modification de la posture.

Ce travail d’objectivation des courbures à pour but :

 à court terme : de servir de base de données concernant les courbures rachidiennes des cavaliers en fonction de leur niveau d’expertise ;

 à moyen terme : d’apporter à la fois des preuves de l’action de l’ostéopathie sur ces sportifs mais aussi de mettre en place une grille de lecture pour l’ostéopathe, concernant la physiologie particulière du cavalier et l’aide qui peut lui être apportée mécaniquement.

Les travaux de Julie Guillot (2010) et de Marion Cailloux (2015) montrent l’intérêt de la prise en charge ostéopathique de cavaliers professionnels ou non sur leurs performances et leurs douleurs.

 à long terme : nous essaierons de comprendre par des recherches en cours, comment les cavaliers utilisent leur système sensorimoteur pour maintenir leur posture en statique et en dynamique. Selon les travaux de recherches effectués par Agnès Olivier, l’équilibre repose sur l’interaction de systèmes sensori-moteurs, qui est une notion fondamentale pour le cavalier (Olivier, 2014). Ainsi, pour maintenir le corps en équilibre, le système nerveux central doit réaliser les transformations appropriées et coordonnées des informations visuelles, vestibulaires et somesthésiques (dont proprioceptives) et générer en permanence les réponses musculaires adaptées.

Par une action globale, et dans un objectif d’amélioration du contrôle postural, l’ostéopathe s’assurerait du fonctionnement maximal des structures articulaires, ligamentaires, musculo-tendineuses, et des différents systèmes anatomiques. Les organes proprioceptifs étant disséminés dans ces différentes structures, les informations afférentes et efférentes qu’ils transmettent seront efficacement relayées et les réponses musculaires seront potentialisées. D’où l’intérêt d’en comprendre et d’en objectiver le fonctionnement spécifique.

Mon travail entre dans la démarche de l’optimisation de la performance du couple cavalier/cheval, dans un projet d’étude à plus grande échelle en ostéopathie humaine, équine, mais aussi dans le domaine de l’instruction des cavaliers. Ce travail s’inscrit dans la compréhension de la posture statique du cavalier.

1 Matériel et Méthodes.

1.1 Méthodologie générale.

Cette étude transversale comparative descriptive a été réalisée entre les mois d’octobre et de décembre 2013.

Durant cette période, des mesures ont été prises sur des cavaliers distribués en deux groupes de 7 et 11 cavaliers âgés de 18 à 55 ans, en fonction de leur niveau d’expertise. Le premier groupe comportait des cavaliers de niveau moyen, compris entre les galops 5 et 7. Le second groupe comprenait des cavaliers expérimentés, ayant au minimum le Galop 7. Le recrutement des patients a été fait sur la base du volontariat en suivant des critères d’inclusion et d’exclusion précis. Ils ont été observés ponctuellement lors d’une séance de prise de mesures de 45 minutes, dans le but de rechercher une corrélation entre les angles de courbure rachidienne thoracique et lombaire et leur niveau d’expertise.


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 Sommaire de ce numéro : N°40B (51)



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