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008 - Dépêche du samedi 3 mars*

Créé le : lundi 1er janvier 2007 par Patrick Chêne

Dernière modificaton le : dimanche 16 décembre 2018
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 Cas clinique

Dans le cadre d’une "hospitalisation" ostéopathique, il est possible de s’intéresser via l’ostéopathie à des pathologies beaucoup plus lourdes que la simple tension musculaire. La méthode ici employée est ostéopathie d’abord et avant tout (examen journalier et correction à la demande). Les examens complémentaires et traitements classiques ne sont réalisés qu’en cas de nécessité forte.

Ciboulette est une jument Mérens de 15 ans présentée parce qu’elle a une rétraction très forte des tendons fléchisseurs des deux postérieurs qui l’obligent à marcher dificilement sur les pinces depuis maintenant 5 mois. L’occurence de la pathologie est difficile à comprendre mais l’immobilisation préconisée a dû accentuer le phénomène. La démarche au pas est très précautionneuse, le trot n’est même pas réalisable. Une chirurgie consistant à faire des entailles en chevrons dans les tendons pour les agrandir avait été envisagée par un confrère, mais l’abord ostéopathique est préféré. La première consultation donne bien sûr un blocage de bassin (sacro-iliaque droite) et d’une lombaire (L4) mais surtout d’énormes tensions autour du garrot.

Il suffira d’une manipulation, d’un parage et de trois jours pour que Ciboulette repose contre toute attente presque parfaitement sur la sole.

Mais...la lésion tendineuse de rétraction n’était que le bout d’une longue chaîne de tension dont l’origine partait du garrot et 15 jours après la première manipulation, Ciboulette présentent une grosse douleur à l’appui des antérieurs, surtout du côté gauche. Au point de ne plus pouvoir bouger, comme un cheval fourbu....pourtant les pieds ne sont pas chauds. Une radio du sabot de l’antérieur gauche montre une bascule de la troisième phalange bien installée et sans doute très ancienne (bascule ou traction par les fléchisseurs...). Quelques injections d’AINS à ce stade seront nécessaires pour soulager la douleur, puis quelques jours plus tard une ferrure en coeur des antérieurs. La remission totale aura demandé deux mois et pas moins de trente "équilibrations ostéopathiques"

Ce cas montre une étroite imbrication de l’ostéopathie et de la médecine, et la possibilité de soigner à moindre frais une pathologie réputée chirurgicale. Par le jeu des compensations dans des cas aussi graves, on a régulièrement des aggravations mais qui, bien suivies et accompagnées, permettent d’atteindre un équilibre souvent plus favorable que le soin du seul symptôme évident au premier abord et en général plus rapidement.

Patrick Chêne

  Actualités

En mai cette année aura lieu en Russie un symposium sur la recherche en ostéopathie, en particulier sur la mise en évidence des rythmes chers aux ostéopathes. http://www.recherche-osteopathie.com/sp2007



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