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Perspective d’exercice ...

Créé le : vendredi 12 août 2011 par Gilles Botbol, Patrick Chêne

Dernière modificaton le : vendredi 12 août 2011

Sans aucune autorité, mais dans le simple but de montrer vers où il nous semble pertinent d’orienter exercice et formation de l’ostéopathie animale, nous avons rédigé ce texte conciliant ce qu’il nous semble les désirs et les peurs de chaque partie.

Dans une tentative de commencer la discussion vers un avenir acceptable par tous dans la formation et l’exercice de :

  L’ OSTEOPATHE ANIMALIER

Ces réflexions sont essentiellement fondées sur trois documents :
 Le référentiel de vétérinaire
 Le référentiel de vétérinaire ostéopathe
 Les recommandations de L’OMS pour la formation d’un ostéopathe humain.

 A / BUT

1/ Faire reconnaitre qu’il existe une ostéopathie animale qui est une médecine globale et complémentaire de la médecine conventionnelle.

2/ Qu’elle puisse être pratiquée par un vétérinaire ou un non vétérinaire.

3/ Qu’il existe entre les ostéopathes animaliers et les vétérinaires ostéopathes ou non une communication, une collaboration, une complémentarité dans le soin aux animaux.

4/ Créer les conditions pour atteindre le but :
 Formation cadrée sur les formations préconisées par l’OMS pour un intervenant de première intention.
 Organiser une recherche pour valider l’approche ostéopathique dans les critères scientifiques habituels.
 Mettre en place une qualité d’exercice compatible avec une profession médicale.

5/ Afin de pratiquer en toute rigueur et liberté l’ostéopathie sur les animaux, c’est-à dire :
Pratiquer des manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des
troubles fonctionnels du corps de l’animal, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique. Ces manipulations sont musculo-squelettiques et myo-fasciales exclusivement manuelles. Les ostéopathes animaliers ne peuvent agir seuls lorsqu’il existe des symptômes justifiant d’examens para cliniques. Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, l’ostéopathe effectue des actes de manipulation et de mobilisations, non instrumentales, directes et indirectes, non forcées.

 B/ QUI ?

est concerné par ce titre ou diplôme et son droit à exercer :
Dans une formation à temps partiel :
 Le vétérinaire, en particulier titulaire du D.I.E d’ostéopathie (1000 H d’études
spécifiques).
 Le titulaire du droit d’exercer l’ostéopathie humaine en particulier titulaire du D.O., qui suivrait ensuite un cursus spécifique où l’on sélectionne dans le cursus Vétérinaire les enseignements nécessaires (anatomie spécifique, physiologie spécifique, pathologie spécifique…) et des techniques spécifiques d’ostéopathie sur les animaux (Un cursus estimé à 1500 heures, plus long que pour le vétérinaire effectivement mais justifié par le fait que les connaissances théoriques à l’exercice animalier sont volumineuses …plusieurs espèces ).

Dans une formation à temps plein :
 Depuis le Bac, avec une formation telle que décrite dans le rapport de L’OMS d’une durée de 4 à 5 ans minimum et qui comporte :
 Une étude des généralités sur les soins.
 Une sélection dans le cursus vétérinaire des connaissances nécessaires (anatomie,
physiologie, histologie, pathologie, etc…) avec juste un résumé des domaines où il
n’exercera pas (chirurgie, pharma-cologie…) pour pouvoir s’intégrer dans une équipe médicale.
 Etude des techniques ostéopathiques spécifiques.
Le titre est donc partagé par les trois types de formations...
Les écoles (publiques ou privées) intervenant dans chacune de ces formations :
 suivront le référentiel déterminé ultérieurement par une commission à définir, mais représentative.
 Seront agrées aussi par une commission représentative.

 VAE

Afin de permettre une existence légale à tous les gens présents actuellement sur le terrain, une validation des acquis de l’expérience sera organisée.
Une commission had oc et représentative statuera sur les dossiers présentés selon des modalités fixées par cette commission.
Ce dossier est constitué des données personnelles du déposant, des preuves de sa formation et de son exercice.
Les critères décisionnels d’acceptation sont décidés par la commission, ils débouchent sur :
 Une acceptation du dossier
 Une acceptation si validation d’un cursus complémentaire adapté.
 Un refus.
Il sera sans doute alors nécessaire de gérer une liste des ayant-droits qui sera validée par les autorités de tutelle et gérée par un organisme ( L’Ordre des vétérinaires à priori).

 C/COMMENT ?

Dans la formation doivent être acquises :
 Des connaissances vétérinaires nécessaires à un exercice de première intention (cf. recommandations de l’OMS) :
 Anatomie comparée, physiologie spécifique, histologie, biochimie, pathologie spécifique. A l’exclusion de la chirurgie et de la pharmacologie sauf dans leurs généralités pour savoir discuter d’un traitement avec les ayants-droits et de savoir gérer les contre-indications.
 Des connaissances ostéopathiques complètes sur chacune des espèces soignées :
Philosophie, histoire, biomécanique, techniques (structurelles, crâniennes, viscérales, fonctionnelles, fasciales, etc.., relation avec les autres médecines.
 Des connaissances sur les généralités du soin, nécessaires pour prendre une place cohérente dans le système médical.

Et pour élaborer ce référentiel complet il conviendra de s’appuyer sur les travaux déjà existants : référentiel du cursus vétérinaire, les recommandations de l’OMS pour l’ostéopathie humaine, référentiel d’ostéopathie animale réalisé pour l’élaboration du D.I.E. vétérinaire.

 D/ CONDITIONS D’EXERCICE

L’ostéopathe animalier (vétérinaire, D.0., ou post Bac )
 Est agréé par la commission sus nommée.
 Est un libéral installé et déclaré.
 Est responsable de ses actes.
 Assuré en Responsabilité civile
 Règle comme pour tout intervenant en soin sur les animaux une TVA au taux normal (actuellement 19,6%)
 S’assure que dans sa communication, il fait de l’information et non de la publicité. Une activité de soin n’étant pas compatible avec une forme commerciale.

D’une manière générale il suivra une déontologie qui pourra s’inspirer du code de déontologie de notre association (cf Site Internet de L’ OAE)

 E /CONCLUSION

Nous espérons que ces quelques pages sont de nature à aider, à comprendre notre démarche et à rassurer tous les acteurs et intervenants dans le domaine de la santé animale, de notre volonté de devenir des interlocuteurs compétents dans une médecine globale apte apporter sa pierre à la maison de la santé animale.



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