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041- La dépêche du samedi 2 février 2008*

Créé le : jeudi 31 janvier 2008 par Patrick Chêne

Dernière modificaton le : lundi 17 décembre 2018

Une entité pathologique reconnue comme fréquente chez le lévrier de course et couramment appelée "gros doigt" par les propriétaires se reconnait comme une augmentation de volume d’une des articulations inter-phalangienne et plus ou moins douloureuse à la palpation. Elle est parfois invalidante au point de gêner les performances voire d’occasionner une boiterie.

Légende : la course rapide du lévrier favorise les traumatismes sur les phalanges.

C’est en fait une entorse ou plutôt une séquelle d’entorse cicatrisée. En effet les accélérations et changements de caps intempestifs durant la course engendrent facilement des traumatismes sur les phalanges. En pathologie aigüe, on note des distensions ligamentaires et des arrachements tendineux à traiter au moins de façon classique. Toutefois après la phase de cicatrisation des douleurs à l’appui peuvent persister de longs mois et qui ne se comprennent qu’en s’intéressant aux mouvements mineurs de ces articulations et à la génèse de l’entorse.

Lors du choc qui provoque l’entorse, l’articulation dépasse ce que l’on appelle la barrière anatomique de l’articulation inter- phalangienne incriminée dans une direction particulière (celle du vecteur de la force traumatique). Ce qu’il convient de comprendre c’est que la phalange "poussée" dans une direction anormale fait s’étirer les récepteurs proprioceptifs et nociceptifs des fascias et tendons dans la direction du choc et que souvent ils gardent la "mémoire" de celui ci. Et l’os qui est parti par exemple dans un sens médial à ce moment là ne pourra plus revenir facilement en latéral ce qu’il devra pourtant faire dans certaines phases de l’appui. Il y aura alors douleur, gêne ou pose particulière du pied pour éviter ce mouvement et la douleur.

Les tests ostéopathiques à ce niveau sont assez simples à réaliser et le traitement consistera à trouver une manipulation la plus douce possible qui redonnera à cet os la possibilité de repartir en latéral.

Du point de vue ostéopathique une entorse avant d’être une lésion tissulaire est donc d’abord cela :
 une apparition brutale et persistante d’une dissymétrie dans les mouvements mineurs de la phalange (rotation interne ou externe, latéralisation, médialisation, compression, décompression) qu’il convient de corriger.

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Le référentiel de vétérinaire ostéopathe est achevé et sera bientôt publié sur le site de l’ordre des vétérinaires (http://www.veterinaire.fr)



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