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Ostéopathie & kinésiologie (Res)

Apport de la kinésiologie animale à l’ostéopathie
 
Créé le : mardi 23 octobre 2007 par Alfred Manuel

Dernière modificaton le : jeudi 30 novembre 2017

La kinésiologie*, constituée d’un ensemble éclectique** de techniques, prône une approche globale de l’être humain, physique, mentale, émotionnelle, énergétique*** et spirituelle.

Le travail est fondé sur un constat : un traumatisme vécu par un individu dans l’un de ces domaines entraîne chez lui la perte de tonicité d’un ou de plusieurs muscles.

L’outil privilégié du kinésiologue est donc le test musculaire. Cette pratique consiste à positionner le muscle choisi en contraction et d’exercer une pression modérée (1kg environ), dans le sens de l’extension. Un muscle capable de rester verrouillé est dit « fort », s’il déverrouille, il est dit « faible ».

L’une des applications principales de ce test est fondée sur le lien qui existe entre le muscle et un méridien d’énergie. La réponse musculaire indique l’état de la circulation de l’énergie dans le méridien associé au muscle.

Dans le concept énergétique chinois, il existe 14 méridiens principaux, nous pouvons donc tester 14 muscles, témoins d’un schéma énergétique global. Chaque méridien est associé à un organe ou une fonction du corps (Rein, Cœur, Gros Intestin, Maître du Cœur…). La réponse musculaire donne une information spécifique sur la fonction énergétique de l’organe associé au méridien (et pas sur sa physiologie).

Pour le Gros Intestin, on parlera de rétention/relâchement et un déséquilibre de ce méridien orientera la réflexion sur ce que la personne pourrait avoir besoin de lâcher pour évoluer dans sa vie, ou bien sur ce à quoi elle reste accrochée et dont elle n’a plus besoin.

Outre la fonction énergétique, le méridien est associé à un groupe d’émotions, telles que la peur pour le Rein, la colère pour le Foie et la culpabilité pour le Gros Intestin par exemple.

Ainsi, un test musculaire donne accès à des informations d’ordre physique, mental, émotionnel et énergétique et montre les équilibres et déséquilibres.

Le même test musculaire indique ensuite ce qui va prioritairement favoriser l’équilibre parmi tous les outils dont dispose le praticien. De cette façon, la personne testée reste l’autorité dans le processus de rééquilibration, dans les limites de ce que le kinésiologue est capable de lui proposer.

De plus, cette technique aide à déterminer les causes diverses et variées des déséquilibres qui peuvent être environnementales, relationnelles, alimentaires, mentales (systèmes de croyance…), psychologiques, ou autres.

Notre corps semble porteur des mémoires subjectives de tout ce que nous avons vécu depuis notre naissance, mais aussi depuis notre conception et qui plus est de toutes les mémoires dont nous avons hérité des générations précédentes. S’y ajoutent également des mémoires d’inconscients collectifs divers et variés : ethniques, sociaux, culturels, tribaux, religieux, pour ne citer que ceux-là. Il semble que nos choix inconscients soient faits en référence à ces mémoires, elles constituent donc nos programmes.

Grâce au test musculaire il devient possible d’explorer ces mémoires et ainsi d’améliorer les programmes qui en découlent.

En collaboration avec Dominique Raynaud, ostéopathe et kinésiologue, nous avons développé l’onto-kinésiologie, méthode d’exploration de l’inconscient, fondée sur l’utilisation du test musculaire qui va littéralement « laisser la parole au corps » et ainsi dévoiler mémoires et programmes.

Notre constat est que nous sommes tous soumis à nos propres injonctions conscientes et inconscientes mais aussi aux injonctions conscientes et inconscientes de l’Autre, des Autres. Nous recevons en permanence et à une fréquence croissante, des messages et des informations des divers médias, de la publicité sous toutes ses formes. Nos sens sont sans cesse sollicités et nous réussissons malgré tout, avec brio, à maintenir cet équilibre que Claude Bernard a nommé homéostasie.

En conséquence, ce que l’on perçoit comme symptôme, soit toute forme de déséquilibre physique, mental, émotionnel, énergétique et/ou spirituel, peut être en fait considéré comme une recherche désespérée d’équilibre !

Il convient dès lors, pour paraphraser Emmanuel Pommier « d’équilibrer l’individu par rapport à lui même et aussi par rapport à son environnement ».

En modifiant un élément extérieur, on crée un nouvel équilibre qui autorise un nouveau positionnement, une réponse différente et la maladie, n’ayant plus lieu d’être en tant que solution, peut disparaître. Le schéma n’est malheureusement pas toujours aussi simple et il est souvent nécessaire de modifier plusieurs éléments, tant intérieurs qu’extérieurs, avant de voir apparaître une nouvelle réponse d’équilibre.
Le test musculaire est utilisé pour déterminer l’élément prioritaire à modifier, non-pas en fonction de nos a priori ou de nos croyances mais bien en fonction de ce que le corps va choisir parmi les actions que le praticien est capable de lui proposer. C’est la garantie de ne toucher qu’à ce que le couple praticien/client est capable de gérer. Vouloir ôter prématurément certaines béquilles pourrait créer des déséquilibres trop déstructurants.

Dans cette approche, kinésiologie et ostéopathie sont éminemment complémentaires. La première peut mettre en évidence les schémas et les mémoires, programmes ou systèmes de croyance inscrits dans le corps, la seconde apporte d’irremplaçables outils de rééquilibration et voit ses techniques renforcées par la compréhension des message du corps.

Et l’inverse est également vrai puisque la rééquilibration ostéopathique favorise l’émergence des informations auxquelles le kinésiologue n’avait pas accès.

Mais il serait dommage de se cantonner à ces deux méthodes et les techniques issues de l’énergétique chinoise, l’utilisation d’élixirs floraux, l’homéopathie, la phytothérapie et tant d’autres approches complémentaires ont leur place dans cette vision de santé globale.
On a coutume de parler de médecines parallèles ce que je trouve personnellement absurde puisque par définition les parallèles ne se croisent jamais. Il s’agit de mon point de vue de méthodes complémentaires dans lesquelles la médecine dite « classique » a toute sa place.

KINESIOLOGIE ET ANIMAUX

J’ai travaillé dans le spectacle équestre (Zingaro) durant plus de 6 ans et j’ai pourtant été bluffé par les niveaux de communication qu’il est possible d’atteindre avec les chevaux grâce à la kinésiologie.

J’ai choisi d’appliquer les techniques d’onto-kinésiologie aux animaux et de les «laisser parler » de la même façon que je « laisse parler » le corps de mes clients. Cela m’a montré un degré de relations insoupçonné des animaux entre eux et m’a fait renoncer à bien des préjugés.

Ma première expérience s’est déroulée avec un hongre de cinq ans. Il lui arrivait, en ballade, de se jeter dans une haie ou des buissons, sans prévenir et sans tenir aucun compte de son cavalier, au grand dam de ce dernier d’ailleurs. Je ne l’avais jamais vu et les conditions de séance furent particulières puisque nous travaillions en extérieur, que nous l’avions séparé de son compagnon de clos et que dans le parc voisin un troupeau d’une quinzaine de chevaux s’ébattaient. Il était quant à lui tenu en main au licol par sa propriétaire et c’est mon épouse, totalement profane, qui servait de transfert. Rajoutons que tonnerre et éclairs annonçaient un orage imminent.

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