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Le concours de l’épine

Créé le : vendredi 22 juin 2007 par Catherine Laurent

Dernière modificaton le : jeudi 28 juillet 2011

L’ostéopathie humaine ou vétérinaire a le vent en poupe.

Paradoxalement les médecines dites « traditionnelles » peinent à reconnaître les bienfaits de celles qualifiées « d’alternatives ».

Je suis vétérinaire et viens de passer plus de 20 ans dans l’industrie.
Pourtant, j’ai aujourd’hui envie de participer à la promotion de cette approche médicale car je suis désormais convaincue de l’utilité et de l’efficacité de la pratique ostéopathique même si je suis consciente que l’exercice « honnête » de cette discipline suppose une grande humilité et de longues années d’acquisition d’expérience au contact des meilleurs.

Véto (c’est toujours ça), plus très jeune (bon…, passons), (dés)orientée vers le marketing industriel après le cursus toulousain des années 80 (mais ne le répétez pas…).

Vingt ans passés « le nez dans le guidon » et puis… comme une impression de néant, de vide tridimensionnel lorsque l’on lève enfin la tête et que l’on regarde le chemin parcouru et surtout celui qui reste encore à accomplir.
Alors, comme tous ceux de mon âge, une évidence s’impose : si on ne le fait pas maintenant, à l’heure où il en reste au moins autant à faire que ce qui a été fait, on ne le fera jamais.

Reste-t-il, en effet, encore une chance de pouvoir enfin réaliser ce rêve de gosse, celui qui nous a poussés sur les bancs d’une école vétérinaire, une passion pour ces chevaux auxquels « on ne renonce jamais » ?

Et puis, la magie d’une rencontre, une révélation, une envie d’en savoir plus, de parvenir à ressentir le flux vital qui parcourt le vivant. Une certitude aussi : celle d’avoir enfin compris que le médicament ne résout pas tout et que la dictature allopathique vacille parfois sous la poussée d’approches « alternatives » qui utilisent l’énergie des corps pour réparer les accrocs de la vie.

La route est pourtant semée d’embûches.

Le cursus vétérinaire d’abord, embourbé dans un héritage cartésien qui élève le médicament au rang de puissance suprême, dominé par les antibiotiques et les corticoïdes, avec lesquels tout semble possible.
Le dogme médical traditionnel ensuite, se refusant à ouvrir la porte à d’autres pratiques pourtant reconnues comme efficaces mais dont le seul tort est – peut-être - de n’être pas enseignées dans les écoles, documentées « en double aveugle » (et avec des résultats significatifs au khi deux) ou sanctionnées par un titre « officiel ».

La médecine humaine, enfin, qui peine à reconnaître d’autres voies thérapeutiques perpétuant ainsi une tradition d’obscurantisme dont elle traîne encore les oripeaux.

Seulement voilà, il y a des vétos ostéos qui, bravant les vents contraires, ont poussé leur art jusqu’à résoudre ce que la médecine traditionnelle n’entend plus. J’ai eu la « chance » d’acheter un pur-sang de 8 ans, réformé des courses et « cassé » comme savent si bien le faire les entraîneurs sur des poulains de deux ans. Il m’a permis de rencontrer l’un d’eux et ma vision de la médecine vétérinaire équine en a été radicalement transformée.

Sa pratique ostéopathique est indissociable d’une philosophie personnelle qui lui permet d’entrer en résonance avec le cheval à travers une écoute qui semble inaccessible au commun des mortels.

J’ai ensuite pris le temps de la réflexion et des lectures qui révèlent l’extrême puissance de la colonne vertébrale. Son influence sur l’énergie transmise par tous les nerfs qui en émergent et qui agit en ricochet sur les muscles, les organes, la circulation sanguine et lymphatique, permet d’appréhender de façon globale l’énergie vitale qui parcourt le corps des vertébrés et de l’utiliser pour une « automédication » de l’organisme.
C’est un peu comme si l’épine dorsale concourait à moduler tous les équilibres vitaux.

Vu comme ça, c’est presque cartésien.

Alors pourquoi ces mots si durs « d’obscurantisme », de « mystiques » que j’ai pu entendre venant d’éminents professionnels que j’admire et je respecte ?
Pourquoi un cheval qui boite depuis près de 5 semaines, malgré les examens et les traitements, se remet-il à marcher normalement après une seule séance d’ostéopathie bien conduite sans que cela n’interpelle un esprit curieux ?

A tous ceux que j’ai rencontrés, merci de m’avoir dirigée vers la formation proposée par l’école de Nantes qui, sans doute imparfaite ou incomplète, n’en représente pas moins un début pour tous ceux que cette discipline intéresse. A tous ceux avec lesquels je n’ai pas encore eu le plaisir d’échanger autour de l’ostéopathie, je voudrais confirmer l’engouement que suscite cette discipl héritage cartésien qui élève le médicament au rang de puissance suprême, dominé par les antibiotiques et les corticoïdes, avec lesquels tout semble possible.

Le dogme médical traditionnel ensuite, se refusant à ouvrir la porte à d’autres pratiques pourtant reconnues comme efficaces mais dont le seul tort est – peut-être - de n’être pas enseignées dans les écoles, documentées « en double aveugle » (et avec des résultats significatifs au khi deux) ou sanctionnées par un titre « officiel ».

La médecine humaine, enfin, qui peine à reconnaître d’autres voies thérapeutiques perpétuant ainsi une tradition d’obscurantisme dont elle traîne encore les oripeaux.

Seulement voilà, il y a des vétos ostéos qui, bravant les vents contraires, ont poussé leur art jusqu’à résoudre ce que la médecine traditionnelle n’entend plus. J’ai eu la « chance » d’acheter un pur-sang de 8 ans, réformé des courses et « cassé » comme savent si bien le faire les entraîneurs sur des poulains de deux ans. Il m’a permis de rencontrer l’un d’eux et ma vision de la médecine vétérinaire équine en a été radicalement transformée.

Sa pratique ostéopathique est indissociable d’une philosophie personnelle qui lui permet d’entrer en résonance avec le cheval à travers une écoute qui semble inaccessible au commun des mortels.

J’ai ensuite pris le temps de la réflexion et des lectures qui révèlent l’extrême puissance de la colonne vertébrale. Son influence sur l’énergie transmise par tous les nerfs qui en émergent et qui agit en ricochet sur les muscles, les organes, la circulation sanguine et lymphatique, permet d’appréhender de façon globale l’énergie vitale qui parcourt le corps des vertébrés et de l’utiliser pour une « automédication » de l’organisme.
C’est un peu comme si l’épine dorsale concourait à moduler tous les équilibres vitaux.

Vu comme ça, c’est presque cartésien.

Alors pourquoi ces mots si durs « d’obscurantisme », de « mystiques » que j’ai pu entendre venant d’éminents professionnels que j’admire et je respecte ?
Pourquoi un cheval qui boite depuis près de 5 semaines, malgré les examens et les traitements, se remet-il à marcher normalement après une seule séance d’ostéopathie bien conduite sans que cela n’interpelle un esprit curieux ?

A tous ceux que j’ai rencontrés, merci de m’avoir dirigée vers la formation proposée par l’école de Nantes qui, sans doute imparfaite ou incomplète, n’en représente pas moins un début pour tous ceux que cette discipline intéresse. A tous ceux avec lesquels je n’ai pas encore eu le plaisir d’échanger autour de l’ostéopathie, je voudrais confirmer l’engouement que suscite cette discipline « sur le terrain ». Si certains caciques lui tournent le dos, le public est prêt à l’accepter et à y faire de plus en plus appel.
A vous, à nous, de continuer à progresser pour offrir des soins de qualité et éviter les dérives opportunistes des profiteurs de tous poils qui dévalorisent cette profession.

Cet art qui est entre vos mains est appelé à devenir une « valeur d’avenir »…Ne l’oubliez pas !



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