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Journée Recherche Equine (Paris 2014)

Créé le : mardi 22 juillet 2014 par Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie

Dernière modificaton le : mardi 22 juillet 2014

Mardi 18 Mars 2014, s’est déroulé à Paris la quarantième journée de la Recherche Equine, avec pour thème : « Epidémiologie et pathologie ».

Cet Article qui nous a été envoyé en avril par Marianne Blot est enfin mis en ligne avec quelque retard. Merci Marianne pour cet envoi.

Cet événement créé en 1975 a été organisé par l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE) en collaboration avec l’Institut national de la Recherche Agronomique (INRA), la fondation Hippolia et le Réseau d’Epidémio-Surveillance en Pathologie Equine (RESPE). Cette année, elle a réuni plus 100 chercheurs et professionnels du milieu équin, auxquels il faut ajouter ceux présents sur les différents sites régionaux dans lesquels ont été retransmis l’événement en direct. Une journée riche de 15 interventions et 16 posters !

La première partie fut dédiée aux nouveautés en matière de recherche équine. En voici quelques exemples.

L’équipe de C. Le Simple du laboratoire ETHOS du CNRS de Rennes a étudié la corrélation entre les signaux de mal être des chevaux, allant jusqu’à de l’agressivité vis à vis des hommes, et l’environnement qui leur était proposé. Leur travaux ont relevé l’importance de favoriser les interactions positives entre l’homme et l’animal, ainsi que celle de mettre en place des conditions de vie afin de maximiser l’état de bien-être et la perception positive globale de l’environnement par les chevaux. L’accent a été mis sur le besoin de conseils des professionnels afin d’optimiser les conditions de vie des chevaux tout en répondant à des cahiers des charges très divers qui dépendent à la fois des objectifs et des conditions matérielles des infrastructures.
Sans verser dans l’utopie, cette démarche permettra aux acteurs chevalins et humains l’obtention d’une sérénité propice aux progrès. Un véritable travail d’équilibriste !

L’équipe de A. Olivier de l’UFR STAPS Paris Sud et le Laboratoire du CIAMS d’Orsay mènent des recherches sur l’Interaction cavalier-cheval et la contribution des informations sensorielles et du niveau d’expertise du cavalier. L’objectif est d’identifier l’évolution des stratégies sensori-motrices mises en œuvre par le cavalier en fonction de son niveau d’expertise afin d’optimiser la synchronisation du contrôle de son équilibre avec le cheval. D’après l’étude, le cavalier expert aurait une plus grande habileté à exploiter les informations proprioceptives et kinesthésiques que le cavalier débutant ainsi qu’une meilleure coordination posturale. Les résultats de l’analyse montrent d’une part un effet du niveau d’expertise et d’autre part un effet de l’audition sur l’efficacité du couplage entre le cavalier et son cheval.

La seconde partie était dédiée au thème 2014 : « Épidémiologie et pathologie », Différents sujets ont été abordés, tels que le syndrôme « Piro-Like », le Virus de la grippe, la myopathie atypique, la génétique, la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries, l’effet des médicaments antiparasitaires équins sur la biodiversité des sols.

Le docteur P. Hendrikx de Maisons-Alfort a ouvert ce vaste thème en nous présentant « L’épidémiologie et la surveillance ». Pour l’épidémiologie l’étude souligne l’importance de la construction d’indicateurs fiables dont les attributs de qualité principaux sont : la sensibilité, la spécificité et la représentativité. En ce qui concerne la surveillance dont le but final est de permettre une action sanitaire efficace, sa mise en place doit respecter des principes organisationnels et méthodologiques pour permettre la contribution efficace de tous les acteurs de la surveillance et la production de résultats de bonne qualité.

Un autre thème : la myopathie atypique, sujet d’actualité. En effet, cette année encore, cette affection a touché de nombreux chevaux en pâture. Cela fait maintenant plusieurs années que les vétérinaires recherchent l’origine de cette pathologie fulgurante et souvent mortelle. Récemment, il a été montré que la myopathie atypique en Europe résultait de l’ingestion d’hypoglycine A, une toxine produite dans les graines (samares) de certains érables. L’étude préliminaire de F. Patarin et al. du Pôle équin de la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège a pu démontrer que pour toutes les pâtures visitées, les chevaux avaient eu la possibilité d’ingérer les samares de diverses espèces d’érables et en particulier celles de l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus). D’autres arbres à samares pour lesquels l’innocuité n’est pas vérifiée étaient présents dans ou à l’abord des pâtures. Depuis juin 2013, une étude est menée pour définir les conditions de toxicité des arbres à samares. L’étude de l’évolution saisonnière de la toxicité des samares a permis de définir une probable relation entre l’émergence des séries cliniques aux périodes de la chute des samares sur le sol et de leur germination.

Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant la journée de la recherche équine sur le site de l’IFCE. (www.ifce.fr‎)

Equinement vôtre !

Marianne BLOT



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