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La Communication avec les Confrères en Médecines Complémentaire : Comment ça marche ??? (Rés)

Créé le : jeudi 14 novembre 2013 par Jean Claude Colombo

Dernière modificaton le : samedi 9 décembre 2017
  Sommaire  

 LES OBJECTIFS .

Dans une pratique telle que l’ostéopathie ou l’acupuncture, non enseignées dans les Écoles Nationales Vétérinaires, souvent décriées car non démontrées scientifiquement aux yeux de nos pairs, il est toujours très ardu de simplement faire valoir notre angle diagnostic et/ou thérapeutique.

Il s’agit donc en premier lieu de parvenir à se faire comprendre au travers des échanges que l’on peut avoir avec les confrères...
Le deuxième niveau de communication montrera une réciprocité du dialogue : il faut parvenir à échanger avec les confrères classiques, qu’ils soient nos voisins de clientèles, ou nos associés.

Le but final de notre entreprise de communication, en brisant l’isolement né du silence ou de l’ignorance, sera de montrer la complémentarité de nos approches, en même temps que nos résultats thérapeutiques. Parfois plus que des publications officielles dans des journaux que peu de confrères ont le temps de lire, ou dans lesquels ils n’iront pas spontanément consulter l’article sur l’ostéopathie, des résultats probants sur des cas cliniques précis feront plus que tous les discours théoriques.

Enfin, il ne nous échappera pas qu’in fine, c’est la progression de notre art qui est en jeu.

 LES ACTEURS

Comme dans tout groupe humain, les vétérinaires ne sont pas homogènes dans leur réaction vis à vis de leurs congénères, et ces réactions dépendent avant tout de leur état d’esprit ou de leurs connaissances de départ : on peut considérer que, passée une première dichotomie entre confrères ayant une idée de ce qu’est l’ostéopathie et de ses potentialités (Notés CI) et confrères n’en ayant aucune idée (notés CNI) , il y a probablement encore plusieurs subdivisions possibles....

Dans la pratique quotidienne, ce sont bien évidemment les confrères CNI [1] qui sont les plus délicats à aborder, et avec lesquels ils est le plus difficile d’établir un échange...

Je les répartirai en trois groupes : les indifférents, les critiques, et les destructeurs....

Les premiers nous laissent faire, ne voyant dans notre pratique, au mieux que de l’inefficacité, au pire de la tromperie ou du charlatanisme qui ne met pas en cause leur pratique. Non initiés, donc en situation de méconnaissance de notre art, ils font preuve, s’ils ont un minimum d’intelligence sociale et scientifique, de tolérance envers quelque chose qu’ils ne maitrisent pas.
Les seconds sont habités par des certitudes, auxquelles s’ajoute une absence de volonté de comprendre : je SAIS que ça ne peut pas marcher puisque ce n‘est pas dans mes schémas intellectuels habituels, ceux que je connais. Ceci ouvre la voie à l’incrédulité «scientifiquement étayée»....

et...

A la décharge de ces confrères, on peut imaginer une expérience malheureuse, personnelle ou de proches, voire sur les animaux de leur clientèle, qu’elle fût réellement malheureuse car pratiquée dangereusement, ou seulement inefficace car mal indiquée ou non réalisée correctement.

A la frontière avec le groupe suivant commence à naître la crainte... Celle de voir mettre en doute les certitudes, celle de voir le client se détourner, celle de perdre de son aura.

Les destructeurs sont les plus agressifs, ceux qui vont activement travailler à critiquer et dévaloriser notre pratique ...

Car ils sont certains de détenir LA vérité scientifique, LA seule valable, LA seule prouvée, et leur certitude étant leur raison d’être, ils n’acceptent pas de se remettre en question. Ce sont les mêmes qui auront beaucoup de mal à modifier leurs pratiques, y compris en médecine classique : on ne change pas une équipe qui gagne, fut-ce au mépris de l’évidence....

Cette attitude, cherchant souvent à nous nuire, est très fréquemment renforcée par les succès thérapeutiques que nous obtenons parfois, contre leurs certitudes, et, de fait, contre leurs pronostics... La déstabilisation qui les atteint alors peut les rendre encore plus agressifs et destructeurs...

- Suite sur ce lien pour les abonnés aux sites : ψ58 - La Communication avec les Confrères en Médecines Complémentaire : Comment ça marche ? (AS)
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 Sommaire de ce numéro : N° 030 automne 2013

Rédaction d’une conférence effectuée aux Rencontres d’Ostéopathie Comparées de Saint- Girons en juin 2009.

[1Confrères n’ayant aucune idée de l’ostéopathie dans son action et ses possibilités



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