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Impacts d’un traitement ostéopathique sur la locomotion du cheval de sport en liberté (Rés)

Créé le : lundi 13 mai 2013 par Isabelle Burgaud

Dernière modificaton le : vendredi 8 décembre 2017

Cette étude, réalisée en collaboration avec Sophie Biau (chargée de recherche, Ecole Nationale d’Equitation,
Institut Français du Cheval et de l’Equitation) et Kévin Aujol, se propose d’évaluer quantitativement l’impact d’un traitement ostéopathique sur la locomotion du cheval de sport en se limitant à des chevaux qui présentent une altération fonctionnelle de l’arrière-main.

1. Matériel et Méthodes

26 chevaux de sport (CSO, dressage et CCE, 12 jeunes –moins de 7 ans- et 14 chevaux d’âge) participent à l’étude. Les chevaux sélectionnés présentent un dysfonctionnement de leur arrière-main sans boiterie associée (signalé par le cavalier et confirmé par les examens vétérinaire et ostéopathique). Un tirage au sort divise le lot en deux groupes : groupe A (chevaux manipulés à J0 juste après le premier enregistrement E1) et groupe B « témoin » (chevaux manipulés seulement après le deuxième enregistrement E2, à J10). Chaque cheval est enregistré à J0, J10 et J20 (E3) mais n’est manipulé qu’une seule fois (tableau 1).

Le traitement ostéopathique réalisé est un traitement global et fait appel aux différentes techniques : cranio-sacrées, fasciales, structurelles indirectes, myotensives, viscérales…

Chaque cheval est amené à la clinique et confié deux fois au vétérinaire ostéopathe afin que soigneur et cavalier ne sachent pas si le cheval a été manipulé à J0 ou J10 pour ne pas modifier leur comportement vis-à-vis du cheval. Le cavalier a pour consigne de travailler normalement son cheval sans tenir compte du traitement ostéopathique (pas de période de repos suite à la manipulation).
Seul le manipulateur connaît l’appartenance au groupe. La date de la manipulation n’est révélée qu’au moment du traitement des résultats. L’étude est réalisée en double aveugle.
Les chevaux sont enregistrés en liberté, aux trois allures dans un manège (40m x 20m). Des lisses de dressage délimitent la piste extérieure sur tout le tour du manège. Le cheval, ainsi canalisé, se déplace en ligne droite sur les grands côtés du manège.

Les chevaux sont équipés d’accéléromètres Equimétrix positionnés au niveau du sternum pour le capteur 2D et du sacrum pour le capteur 3D.

Photos: Equipement du cheval

Les paramètres mesurés sont détaillés en fin d’article (illustration mesures 1 et 2).
Chaque enregistrement est filmé avec un caméscope numérique pour repérer les signaux accélérométriques correspondant au déplacement du cheval en ligne droite.

Le test statistique utilisé pour cette étude est une analyse de variance.

2. Résultats

2.1. Effets à 10 jours

On note, chez les chevaux manipulés (jeunes et vieux confondus), une amélioration de l’activité dorso-ventrale (rebond) au trot (de 42 ±8,3 à 45,2 ±8,1 g²/Hz) alors qu’elle se détériore chez les chevaux non manipulés au trot (de 46,2 ±6,7 à 43,7 ±7,3 g²/Hz) et au galop (42,7±8,4 à 40,3±6,3 g²/Hz).



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